hospitalisation dûe à l'alcool

hospitalisation dûe à l'alcool

mardi 18 décembre 2012

Joyeux Noel

Toute la section de Lannion-Tréguier vous souhaite un JOYEUX NOEL avec plein de cadeaux d'ESPOIR.

samedi 8 décembre 2012

Pourquoi les femmes trinquent


Alcool : pourquoi les femmes trinquent                              

Tirée à quatre épingles, maquillage et brushing impeccables, cette working-girl s'avance... et titube. Comme elle, cinq pour cent des Françaises ont un problème avec l'alcool. Un phénomène en hausse, non sans lien avec la pression qui pèse sur les wonderwomen, obligées de conjuguer vie professionnelle et familiale. 
Quatre millions de Français ont des problèmes liés à leur consommation d'alcool. Parmi eux, 200 000 femmes seraient alcoolo-dépendantes, un fléau dont elles sont particulièrement sensibles à la toxicité.

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mercredi 28 novembre 2012

Point information Baclofène


               Baclofène  Agence Nationale Sécurité Médicaments Novembre 2012
               
 
Baclofène et traitement de l’alcoolo-dépendance : l’ANSM autorise deux essais cliniques.

L’efficacité du baclofène (Liorésal et génériques) dans la prise en charge de l’alcoolo-dépendance n’a pas été démontrée à ce jour même si des données observationnelles ont récemment mis en évidence des bénéfices cliniques chez certains patients. Les données de pharmacovigilance concernant cette utilisation hors du cadre actuel de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) sont très limitées. C’est pourquoi une meilleure connaissance des profils d’efficacité et de tolérance du baclofène est absolument nécessaire.
La lutte contre l’alcoolisme constitue un enjeu majeur de santé publique, qui amène l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) à encourager le développement d’études cliniques de la part d’équipes académiques ou d’industriels dans ce champ.
L’ANSM a ainsi autorisé, en avril 2012, le lancement d’un premier essai clinique contrôlé en ville (étude Bacloville), chez des patients présentant une consommation d’alcool à haut risque, suivis sur une durée minimale d’un an. Un deuxième essai contrôlé (étude Alpadir) chez des patients dont le traitement est initié en milieu hospitalier, a été autorisé par l’Agence en octobre 2012.
Ce point d’information a pour objet de présenter ces deux essais qui visent à évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du baclofène sur la consommation d’alcool versus placebo (1) , à des doses plus élevées que celles autorisées par l’AMM actuelle dans d’autres indications.

(1) Les hypothèses émises dans ces deux essais sont identiques à savoir l’obtention d’une

dimanche 11 novembre 2012

Comment s'assumer en tant qu'alcoolique abstinent ?


 
L'alcoolique doit apprendre, comprendre, puis accepter qu'il est atteint d'une maladie progressive et mortelle. Sa dépendance ne guérira pas. La maladie, pour ne pas empirer, exige l'abstinence.
Cette abstinence paraît un repoussoir, tant à l'alcoolique qu'à la société. Or ceci est un préjugé social, et une conviction de drogué enferré dans des habitudes puissantes.
Ne pas boire d'alcool est la seule différence intrinsèque qui distingue l'alcoolique du reste de la société. C'est un changement démesuré à effectuer et, rationnellement, une modification infime. Un détail qui change la donne car il est vital.

Vivre l'abstinence comme une nouvelle vie


mercredi 31 octobre 2012

Forums des Associations


Comme chaque année la section Lannion-Tréguier a participé aux Forums des associations de Trégastel et de Lannion le samedi 8 septembre dernier. Sur les deux stands, nous avons été sollicités par des personnes désireuses de sortir de la dépendance alcoolique ainsi que des familles venant prendre des conseils pour aider leurs proches en difficulté. La section remercie d’une part les bénévoles qui donnent de leurs temps pour la bonne organisation de cette journée et d’autre part les communes qui apportent régulièrement leurs soutiens à l’association.

Automobile : l’éthylotest obligatoire en sursis ?


Obligatoire depuis le 1er juillet dernier, l'éthylotest avait déjà bénéficié d'un délai de grâce puisque sa non-présence dans votre boîte à gants n'était sanctionnable qu'à partir du 1er novembre prochain. Nouveau report, donc, qui vient d'être annoncé par Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, qui annonce que la sanction ne sera effective qu'à partir du 1er mars 2013.

Difficulté d'approvisionnement

La raison invoquée officiellement est la difficulté d'approvisionnement constatée dans certaines régions. "L'objectif de ce report est de permettre à l'ensemble des conducteurs de s'équiper dans de bonnes conditions et à un juste prix", dit-on place Beauvau. Une décision louable, donc, mais on peut se poser la question du sérieux et du professionnalisme qui ont entouré l'entrée en vigueur de ce décret le 1er juillet dernier, sans que personne ne se soit soucié, au ministère des Transports et à la Sécurité routière, de la disponibilité des éthylotests dans le commerce.

"Évaluer l'intérêt..."

Plus intéressant et à lire entre les lignes du communiqué de presse, le fait que "Manuel Valls proposera (...) de mettre à profit ce délai pour évaluer l'intérêt de ce dispositif en étroite association avec le conseil national de la Sécurité routière et les associations d'usagers et de victimes de la route". Une façon élégante d'enterrer le principe même d'un éthylotest obligatoire à bord des véhicules ?



vendredi 19 octobre 2012

Jeunes et Alcool:Quelle Prévention?


Dans le cadre du petit-déjeuner "Ados + alcool = danger" organisé le 29 novembre 2011 par l'Apel 
(Association des Parents d’Elèves de l’enseignement Libre)nationale, retrouvez les moments forts de cette matinée avec les conseils de nos trois intervenants : Xavier Pommereau, Maris Choquet et Philippe Batel.
N'hésitez-pas à partager notre vidéo sur les dangers de l'alcool sur votre blog.
En  vous remerciant pour le relais de ces informations indispensables.
Cordialement,



Aurélie Soligny
Responsable éditoriale

vendredi 12 octobre 2012

Au moins 10000 victimes d'«alcoolisme passif»



L'alcoolisme passif fait des ravages
Tout comme le tabac, l’alcoolisme peut être passif et nuire à la santé de l’entourage des alcooliques.
Ses effets sont divers et variés, et au delà sa propre santé, c’est celle d’autrui qui est mise en danger, que ce soit le nouveau-né ou une victime de la route.
L’alcool nocif pour soi Quand le foie donne des signes de fragilité, toute consommation d’alcool est mauvaise, que ce soit un verre de vin ou un apéritif... avec des incidences sur le cerveau, les nerfs et même des risques importants de cancers.
De nombreux risques liés à l’alcoolisme passif Le plus grand danger de l’alcoolisme passif concerne les nouveau-nés avec le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF), quand la mère était elle-même consommatrice d’alcool durant sa grossesse. Les conséquences à la naissance sont des anomalies de la face et du crâne, un poids inférieur à la normale et parfois des malformations cardiaques. Viennent souvent s’ajouter des troubles du langage et du comportement à l’âge adulte, avec des difficultés d’apprentissage.
L’alcool n’étant pas filtré par le placenta, le fœtus a une alcoolémie identique à celle de sa mère. Pis encore, dans le liquide amniotique, le taux d’alcool peut être jusqu’à 10 fois supérieures à celui contenu dans le sang de la mère. Et si l’alcool contenu dans un verre est souvent quantité négligeable pour un adulte, il n’en est que décuplé en proportion pour un embryon de quelques grammes : 7 000 enfants sont concernés chaque année.
L’alcool est la 1re cause d’handicap et de retard mental chez l’enfant. Le zéro alcool pour les femmes enceintes est une règle dont il ne faut pas déroger.
Les deuxièmes victimes de l’alcool sont les proches des alcooliques. Ceux-ci font souvent preuve de violence verbale et physique... Parallèlement, 40% des accidents de la route sont liés à l’état d’ivresse.
Autant de vies directement gâchées par les protagonistes, mais également pour l’entourage et les familles.
Écrit par Julien Konczaty

mercredi 12 septembre 2012

Les Français et le Cancer !


Cancer : les dangers liés à l'alcool et au tabac sont sous-estimés par les Français
Près des trois quarts des Français (71 %) voient le cancer comme la maladie la plus grave, d'après les résultats du second Baromètre Cancer de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) et de l'Institut national du cancer (INCa), présentés jeudi 14 juin. Le sida est aujourd'hui considéré comme une maladie moins grave que le cancer (49 %), tout comme les maladies cardiovasculaires (30 %).
 Le cancer est la maladie la plus redoutée des Français.
Une maladie qui fait peur mais dont on peut guérir
Une large majorité de Français (96 %) estiment que personne n'est véritablement à l'abri du cancer. Toutefois, les personnes interrogées semblent avoir conscience que la prévention permet de réduire le risque de développer la maladie.
Plus des deux tiers des sondés affichent ainsi un désaccord avec la phrase "on ne peut rien faire pour éviter le cancer". Les Français sont très majoritairement satisfaits de la prise en charge thérapeutique de la maladie et à ses possibilités de guérison. 90% d’entre eux pensent ainsi qu’aujourd’hui, "on sait guérir de nombreux types de cancers".
Certains facteurs de risque restent sous-estimés

dimanche 26 août 2012

Forum des Associations LANNION-TREGASTEL


Comme chaque année le Forum des Associations se tiendra au Complexe des Ursulines de Lannion  le samedi 8 septembre 2012 de 9h à 18h.Ce même jour de 14h à 18 h à Trégastel salle omnisports .La section Lannion-Tréguier d'Alcool Assistance la Croix d'Or vous invite à venir à son stand pour parler de l'addiction à l'alcool. 


vendredi 3 août 2012

Baclofène toujours !!!


"Guérir" de l'alcoolisme : le Baclofène, pilule miracle ou illusion ?
LE PLUS. Le cardiologue Olivier Ameisen dit avoir sauvé des centaines de personnes de l'alcoolisme grâce au Baclofène, médicament initialement utilisé comme relaxant musculaire. Pierre Veissière, psychologue et auteur de l'essai "Kit de secours pour alcoolique" (Grrr...art éditions), juge quant à lui que le Baclofène n'est pas la pilule miracle et qu'il ne faut pas stigmatiser l'abstinence.
Je comprends que les fans du Baclofène piaffent en sachant qu'il leur faudra attendre, au mieux, encore un an et demi avant de connaître le verdict de l'étude lancée pour tester son efficacité et, si le résultat est probant, pour qu'il soit prescrit, licitement, avec une posologie augmentée.
Cette durée ne me paraît pas choquante puisque le médicament doit faire ses preuves, en efficacité, innocuité relative des effets indésirables, maintien de la mythique nouvelle sobriété promise sur un laps de temps suffisamment long pour être significatif et absence d'aggravation de la qualité de vie.
Les prudents, qui croient au miracle, attendront la sentence. Les audacieux pourront toujours assiéger leur médecin et tenter, à leurs risques et périls, de s'en faire prescrire immédiatement.
Le Baclofène, possible pilule miracle
Si la simple absorption d'un médicament permet de supprimer l'angoisse, la dépression, l'envie irrépressible de boire, l'essentiel du mal-être, et de retrouver un être vivable, en pleine possession de ses moyens, "comme neuf", il ne faudrait surtout pas s'en priver. Il est possible que le Baclofène soit une pilule miracle pour une certaine catégorie de patients. Et tant mieux.

lundi 2 juillet 2012

Petits rappels avant les vacances!!!


Après le travail, entre amis, en famille, en vacances…. L'alcool est la substance psychoactive la plus consommée en France puisque seuls 7% des 18-75 ans n'en ont jamais bu. En moyenne, un Français consomme 12,7 litres d'équivalent d'alcool pur par an.
Cancers, maladies cardiovasculaires et digestives, maladies du système nerveux et troubles psychiques : l'alcool a de nombreuses conséquences. On estime que chaque année en France, 37 000 décès sont liés à l'alcool, dont 2 200 par accidents de la route. La présence obligatoire d'un éthylotest dans tous les véhicules à partir du 1er juillet est l'occasion de faire le point sur l'alcool et ses dangers, et de lever quelques idées reçues.
·         Un verre de vin contient moins d'alcool qu'un demi de bière : Faux. Un ballon de vin (10° à 12°) de 12,5cl ; un demi de bière (5°) de 25cl ; un verre de whisky (40°) de 3cl ; un verre de pastis (45°) de 3cl et un verre de champagne (12°) de 10cl contiennent chacun 10g d'alcool pur. Certaines boissons sont plus concentrées en alcool pur que d'autres, mais elles sont aussi théoriquement servies en plus petites doses.
·         Boire un café ou prendre une douche froide atténue l'effet de l'alcool : Faux. Ni une douche froide, ni un café, ni boire beaucoup d'eau ne font baisser l'alcoolémie. Seul le temps a cette

mercredi 27 juin 2012

Alcoolique abstinent ?

Comment s'assumer en tant qu'alcoolique abstinent ?
L'alcoolique doit apprendre, comprendre, puis accepter qu'il est atteint d'une maladie progressive et mortelle. Sa dépendance ne guérira pas. La maladie, pour ne pas empirer, exige l'abstinence.
Cette abstinence paraît un repoussoir, tant à l'alcoolique qu'à la société. Or ceci est un préjugé social, et une conviction de drogué enferré dans des habitudes puissantes.
Ne pas boire d'alcool est la seule différence intrinsèque qui distingue l'alcoolique du reste de la société. C'est un changement démesuré à effectuer et, rationnellement, une modification infime. Un détail qui change la donne car il est vital.
Vivre l'abstinence comme une nouvelle vie
Dans un premier temps il faut donc tout mettre en œuvre pour que cette abstinence s'installe, qu'elle s'affermisse, qu'elle dure. Il faudra connaître les situations à risque, et prendre les précautions indispensables pour écarter les tentations, quelle que soit leur vigueur.
On s'efforcera de respecter au départ l'abstinence, stricto sensu l'abstention d'alcool, puis on la considèrera comme une conduite incluant l'abstention, mais s'élargissant à une façon de vivre qui la permette en permanence, et s'ouvre vers une vie de qualité.
Car se contenter de ne pas boire d'alcool, n'est pas tenable, n'est pas une vie, n'a pas de sens. On fera le pari d'une vie nouvelle, d'une nouvelle aventure, arrosée d'eau cette fois. Beaucoup d'alcooliques sont des aventuriers fourvoyés, capables de vivre avec des perspectives nouvelles et assainies.
Le choc difficile avec le regard de la société

dimanche 10 juin 2012

ADDICTION


L'addiction, une maladie cérébrale chronique à part entière
L’addiction est un trouble psychiatrique chronique qui se caractérise par des rechutes régulières entrecoupées de périodes d’abstinence. L’hypothèse actuelle suggère que les drogues modifient le fonctionnement normal du cerveau et détournent le système de récompense cérébral de sorte que l’idéation (processus de la formation des idées) de la drogue devient l’unique source d’intérêt et démotivation. La recherche et la consommation passent peu à peu d’une envie irrépressible à un besoin pathologique et compulsif, et ce malgré les conséquences délétères sur la santé et l’intégration sociale. La notion de dépendance est étroitement associée à la définition de l’addiction et se réfère à un état d’intoxication chronique. En effet, le spectre de la dépendance est masqué par la consommation régulière et n’apparaît de façon flagrante que lorsque l’organisme est privé de la substance régulièrement consommée. La cessation brutale de cette consommation entraîne l’apparition d’un syndrome de sevrage, ou crise de manque, composé d’un vaste ensemble de symptômes plus ou moins graves touchant le plus souvent la santé mentale (dépendance psychologique), parfois la santé de l’organisme (dépendance physique). En règle générale, le sevrage est une

dimanche 13 mai 2012

FESTIVAL DU BRUIT QUI COURT


C’est dans une ambiance très « électrique »que les bénévoles de la section de Lannion tenaient un stand de Prévention lors de la 4ème édition du Festival du Bruit qui Court organisé par l’Enssat (Ecole nationale supérieure des sciences appliquées et de technologie, université de Rennes 1 ) de Lannion le samedi 12 Mai. La distribution et test d’alcootest ont été très appréciés des étudiants. Les organisateurs de ce festival nous ont renouvelés leur confiance pour l’édition 2013.


jeudi 10 mai 2012

BACLOFENE


Alcoolisme : "Le Baclofène n'est pas un médicament miracle"

L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé vient d'autoriser le Baclofène, un décontractant musculaire, "au cas par cas" dans le sevrage alcoolique. France-Soir a interviewé Bernard Delorme de cette agence du médicament afin de faire le point sur cette situation.
Le Baclofène est un médicament connu depuis des dizaines d’années pour relaxer les muscles. Mais depuis quelques temps, il fait l'objet d'étude afin de vérifier s'il peut être efficace pour traiter l’alcoolisme. La parution le mois dernier d'une enquête préliminaire rétrospective abonde dans ce sens. Elle fait état d'un taux de succès de 58% de résolution de problèmes d'alcoolisme chez les patients. De quoi changer la donne. En effet, ce mercredi, l'agence du médicament (l'Afssaps) a entrouvert la porte au Baclofène, qui ne dispose d'aucune autorisation pour traiter la maladie alcoolique, en concédant que ce médicament apporte « des bénéfices cliniques à certains patients ». Bernard Delorme, responsable de l'information des patients et du public à l'Afssaps, revient pour France-Soir sur ce volte-face
F-S. Pourquoi avoir attendu autant de temps pour autoriser le Baclofène dans la lutte contre l'alcoolisme alors même que de nombreuses études faisaient état de résultats positifs ?
Bernard Delorme. Il faut tout remettre dans son contexte qui est un peu particulier dans le cas présent. Le Baclofène est un médicament autorisé depuis de nombreuses années dans le traitement de contractures musculaires. Mais avant son autorisation sur le marché, il s'est écoulé de nombreuses années car il a fallu l'étudier sur les animaux puis sur les hommes et enfin certifier sa conformité. C'est un cycle d'une dizaine d'années. Comme dans le cas du Baclofène, le médicament était déjà sur le marché, la procédure pour l'autoriser dans un autre traitement que celui initial a été moindre. Mais elle ne peut pas se faire non plus en un jour. Il faut vérifier les données d'efficacité dans l'alcoolo-dépendance, puis les données de sécurité et

mardi 1 mai 2012

Que ce bouquet de muguet vous apporte à toutes et à tous BONHEUR et BIEN-ÊTRE .Jean Paul

samedi 7 avril 2012

Lettre à la Famille


Lettres du Dr FOUQUET
Dr Pierre FOUQUET
Un des pionniers du traitement des "Malades Alcooliques".
Président Fondateur de la Société Française d'alcoologie
Il définit le concept actuel d'alcoologie en 1967 et a conduit en 1978
à la création de la société Française d'Alcoologie (et aujourd'hui
d'Addictologie).
BUT DE CETTE LETTRE
Je viens ici répondre dans la mesure du possible à vos légitimes préoccupations. Il est très utile en effet que je vous tienne parfaitement informé, car vous sentez bien que votre rôle demain sera très important. Je vous demanderai, en lisant cette lettre, de tenir compte de son caractère impersonnel. Écrite pour toutes les familles de malades, elle ne saurait tenir compte du cas particulier qui se pose à vous. Vous ne trouverez donc ici que des considérations d’ordre général sur la maladie si particulière et si méconnue dont votre parent est atteint. De même, je ne pourrai vous suggérer qu’une ligne de conduite globale. En aucune façon, cette lettre ne peut se substituer à une conversation plus approfondie entre vous et moi.
LA "PETITE GUERRE" CHEZ VOUS
Quelle est donc cette maladie qui a si profondément détérioré la vie de votre malade et celle de sa famille ? Depuis des mois, sinon des années, vous êtes le témoin douloureux d’un fait

mardi 20 mars 2012

LE DENI


DU DENI FREUDIEN A L’APSYCHOGNOSIE
De FOUQUET

 Myriam KOZLOWSKI, psychologue


* Etat psychopathologique lié à une surconsommation régulière d'alcool, présentant au premier plan une perte d'introspection et une diminution notable de la qualité des relations sociales, associées à des troubles de la mémoire et de la vigilance.

Décrit dans les années 1960 par Fouquet, l'apsychognosie désigne avant tout un appauvrissement du sens critique, et surtout auto-critique, suivant la consommation régulière d'alcool. Cette absence d'introspection se traduit par la non reconnaissance par le patient, de l'état morbide, intellectuel et relationnel, dans lequel l'ont plongé des années de consommation excessive.

Selon Fouquet, le début de l'alcoolisation ne présente pas cet état, l'alcoolique ressentant cette alcoolisation comme honteuse. Au fur et à mesure de l'habituation, et de manière à protéger son estime de soi, l'alcoolique tente de se réguler et estime sa consommation normale. Les difficultés liées à l'intoxication chronique, en plus de la glisse progressive des repères personnels permettant de juger la consommation comme excessive, amènent l'alcoolique à ne plus reconnaître son propre état, ses difficultés relationnelles, sa baisse globale des fonctions intellectuelles et cognitives.

Le déni a été décrit, à l’origine, par FREUD pour désigner un mode de défense dans les psychoses et les perversions.

Le terme de « déni », au sens psychanalytique, concerne un refus de reconnaître la réalité d’une perspective traumatisante qui, si elle se rapporte au « complexe de castration » ne se résume pas exclusivement à lui (« je sais bien, mais quand même »).
Rappelons la différence avec la dénégation, mécanisme de défense du champ névrotique (« j’ai rêvé d’une femme, mais ce n’était pas ma mère »…) qui relève du refoulement.
Le déni représente un système d’opérations défensives se rattachant au clivage maintenant hors du champ de la conscience, des perceptions, pensées sentiments contradictoires.
Le déni peut, somme toute, concerner autant la réalité externe que la réalité interne et celle donc du fonctionnement psychique ; ainsi, la clinique de la maladie alcoolique montre généralement que le refoulement manque à ces patients qui utilisent le déni, mécanisme psychique plus coûteux et qui convoque le clivage, comme corollaire dans le fonctionnement psychique.


LE CONCEPT DU DENI CHEZ LE MALADE ALCOOLIQUE

mercredi 7 mars 2012

Traitement de l'Abstinence


Quels médicaments pour lutter contre l’alcool ?



Des traitements pas suffisamment efficaces
Le traitement de la dépendance repose sur une psychothérapie, une modification des liens environnementaux et sociaux et des médicaments. Actuellement les objectifs consistent à atteindre idéalement une abstinence totale et à vie sinon, le retour à une consommation contrôlée. Malheureusement un faible nombre de patients est en recherche de traitement.
Les médicaments sont peu nombreux et d’une efficacité indéniable mais globalement modeste. Après traitement, seulement un tiers des patients reste abstinent à un an et 10 à 20% au bout de 4 ans. Les médicaments agissent au niveau du cerveau en compensant certaines perturbations induites par l'alcool. L’acamprosate(Aotal) et la naltrexone(Revia) refrènent l'envie de boire et sont une aide au maintien de l'abstinence. Enfin, le disulfirame(Esperal) agit sur le principe de dissuasion. La consommation d’alcool provoque des réactions désagréables.
De façon générale, l’addiction à l’alcool est une maladie chronique et hautement récidivante qui nécessite un suivi à vie par un addictologue ou un psychologue.
L’alcoolisme s’accompagne souvent de troubles neuropsychiatriques tels que l’anxiété, la dépression, des troubles de l’humeur ou de la personnalité (15 à 30 % des cas pour la dépression et l’anxiété) . Cette association crée une difficulté majeure pour traiter les patients et constitue un mauvais pronostic de réponse au traitement. D’où l’importance de coordonner les soins entre addictologie et psychiatrie.
Un traitement médicamenteux peut-il suffire à guérir la dépendance ?
Le traitement de la dépendance alcoolique n’est pas obligatoirement médicamenteux mais quand il est prescrit, il doit être associé à des changements environnementaux et sociaux.

Quels sont les médicaments aujourd’hui disponibles ?

vendredi 2 mars 2012

Détention d'un éthylotest

JORF n°0052 du 1 mars 2012 page 3935 texte n° 12

Décret n° 2012-284 du 28 février 2012 relatif à la possession obligatoire d'un éthylotest par le conducteur d'un véhicule terrestre à moteur

Publics concernés : conducteurs de véhicule terrestre à moteur.

Objet : obligation de détention d'un éthylotest pour tout conducteur de véhicule terrestre à moteur.(  à l'exclusion d'un cyclomoteur)

Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le 1er juillet 2012. Le défaut de possession d'un éthylotest sera sanctionné à partir du 1er novembre 2012. (
En cas d'absence d'éthylotest à bord lors d'un contrôle, le contrevenant s'expose à une amende de 11 € )

Notice : le décret oblige tout conducteur d'un véhicule à posséder un éthylotest non usagé, disponible immédiatement. L'éthylotest doit satisfaire aux conditions de validité, notamment sa date de péremption, prévues par le fabricant. Le conducteur d'un véhicule équipé par un professionnel agréé ou par construction d'un dispositif d'antidémarrage par éthylotest électronique ainsi que le conducteur d'un autocar équipé d'un tel dispositif est réputé en règle.(http://www.legifrance.gouv.fr).

dimanche 19 février 2012

"Le Mal Etre"


Notre époque fabrique du mal-être
Peur du chômage, de l’échec, de l’exclusion, des attentats, du sida et même, peur d’avoir peur… Nos angoisses ont aujourd’hui plusieurs visages, paradoxe d’une société qui ne s’est jamais autant souciée du bien-être. Le sociologue Vincent de Gaulejac   - Professeur de sociologie et directeur d’un laboratoire d’étude des changements sociaux à l’université Paris-VII-.nous livre ses réflexions. Isabelle Taubes
Plus anxieux qu'ailleurs
Objectivement, notre époque est bien moins terrible que d’autres, relativement récentes, notamment les années 30-40, où nous étions pris en tenaille entre le nazisme et le stalinisme. Aucune autre ne s’est autant souciée du bien-être et du bonheur des individus. Face au risque du chômage, de la maladie, nous disposons de couvertures sociales. Certes, le sida assombrit l’horizon de la sexualité, mais il n’est en rien comparable à la peste ! Pourtant, globalement, nous sommes, en France, beaucoup plus anxieux que d’autres peuples qui n’ont pas aussi facilement que nous accès aux soins médicaux et aux institutions d’aide…

lundi 6 février 2012

Petit Rappel !!!


Dépendance à l’alcool : symptômes & solutions
Plus de cinq millions de personnes en France souffrent d’une dépendance à l’alcool. Lorsque l’alcool devient une addiction, le sevrage est un combat de chaque instant. Cette démarche nécessite un accompagnement médical, psychologique et familial sur le long terme.
Quels sont les symptômes de la dépendance ?
Substance psychoactive, l'alcool peut entraîner une véritable addiction. On parle d’alcoolisme ou de dépendance à l'alcool quand la personne ne contrôle plus sa consommation d'alcool.

L’alcoolisme est une maladie chronique, qui s’installe insidieusement. Certains signes permettent toutefois de reconnaître la dépendance à l'alcool :
• la personne boit dès le matin
• elle boit seule et parfois en cachette
• les boissons qu’elle consomme sont presque toujours les mêmes
• elle supporte de mieux en mieux l'alcool et a besoin d’une quantité d’alcool de plus en plus importante
• la consommation d’alcool devient l’activité la plus importante de sa journée (les autres activités et obligations deviennent secondaires)
• la personne n’arrive pas à arrêter, même si elle le désire .
En cas de sevrage, la personne est en état de manque (tremblements, accélération cardiaque, sueurs, hallucinations et crises convulsives).

Quelles sont les solutions pour s’en sortir ?
Chaque personne dépendante à l'alcool a un parcours différent. C’est pourquoi il n’y a pas de solution toute faite pour venir à bout de l'alcoolisme. La première étape indispensable est la prise de conscience par la personne de son état de dépendance. En effet, c’est la personne elle-même et non son entourage qui doit décider d’entreprendre le sevrage. Dans tous les cas, le sevrage doit être accompagné. L'arrêt total de la consommation d'alcool s’effectue sous contrôle médical, soit en consultation (cure ambulatoire) soit à l'hôpital (cure hospitalière).
Le suivi médical a pour but de compenser les effets du manque par une hydratation suffisante, l’apport de vitamines et, éventuellement, de médicaments sédatifs.
L’écoute et le soutien psychologique par un médecin généraliste, un psychiatre ou un psychologue, sont une part essentielle de la prise en charge. Le soutien de l’entourage est également très important, même si les proches se sentent souvent démunis face à ce problème.

mardi 10 janvier 2012

Alcool : pas mes enfants !


Interrogés, les parents d'ados sont formels: les jeunes boivent plus qu'avant. Sauf leurs enfants...  
Inquiets. Les parents se disent en effet "inquiets", à 83%, de la consommation d'alcool des ados en France. C'est, en tout cas, ce qui ressort d'un sondage le l'Institut Opinion Way auprès de plus de 500 parents d'ados scolarisés, pour le compte de l'association Apel. Les filles en particulier semblent concernées: les trois quarts des parents interrogés estiment qu'elles boivent plus qu'à leur époque à eux, contre 60% "seulement" pour les garçons. 
Toutefois, quand il s'agit de comparer la consommation d'alcool avec leur enfant à eux, et pas avec les ados "en général", l'appréciation change considérablement.... Seuls 14% des parents ayant au moins un enfant de 12 ans estiment en effet que les ados boivent davantage qu'à leur (vieille) époque. 58% pensent qu'ils boivent autant et 27% déclarent même qu'ils boivent moins qu'eux-mêmes au même âge... En d'autres termes, les ados picolent plus, sauf le mien... Phénomène de déni ou confiance justifiée? 
Peut-être devraient-ils lire le livre de Marina Carrère d'Encausse, qui n'est pas seulement médecin et présentatrice du Magazine de la Santé sur France 5, avec Michel Cymès à ses côtés. Elle est également mère de trois ados. A ce titre, elle a recueilli de nombreux témoignages de jeunes, de parents mais aussi de spécialistes et, notamment, de l'alcoologue Philippe Batel, chef de service à l'hôpital Beaujon de Clichy (93). Son livre, Alcool: quand les jeunes trinquent (chez Anne carrière), fait un point tout à fait complet sur la question. Un ouvrage clair, pédagogique, à mettre entre toutes les mains. 
Contrairement à une idée répandue, la France n'est pas un pays de poivrots: la consommation d'alcool a chuté de façon spectaculaire ces vingt dernières années. Contrairement à une autre idée reçue, elle ne touche pas d'abord les pauvres ou les moins favorisés: chez les ados et les préados, jeunes en apprentissage mis à part, ceux qui s'enivrent le plus sont des enfants de cadres "vivant dans les familles apparemment sans problèmes", constate Marina Carrère d'Encausse. 
En outre, le phénomène de baisse générale de la consommation n'est pas uniforme. Chez les jeunes, et plus encore chez les très jeunes (13-14 ans) au contraire, les abus en tous genres augmentent dans des proportions alarmantes. Ainsi 70% des enfants de 13 ans ont déjà bu de l'alcool. A 11 ans, ils sont encore 60% à avoir déjà essayé. Plus inquiétant encore, les 6% de 11 ans ou moins qui ont déjà été ivres au moins une fois dans leur (courte) vie. 
De même, chez les adolescents de 16 ans, c'est la consommation "régulière" (plus de 10 fois par mois) qui s'accroit le plus, pas la consommation occasionnelle ou exceptionnelle. Enfin, les niveaux qui augmentent le plus concernent les jeunes femmes: chez les 18/25 ans, l'ivresse au cours de l'année est passée de 20 à 34% en 5 ans (2005-2010) à peine! Un phénomène qui semble, pour une part au moins, imputable au "binge drinking", et qui consiste à boire le plus d'alcool possible le plus vite possible. 

Le caractère sociabilisant et désinhibant de l'alcool

Comment expliquer une telle évolution? Parmi les facteurs d'explications, le Dr Carrère d'Encausse

dimanche 1 janvier 2012

Bonne et Heureuse Année 2012

A vous et à tous ceux qui vous sont chers,la section de Lannion-Tréguier vous souhaite une BONNE & HEUREUSE ANNEE 2012

FORUM des associations 2014

Rendez vous à la salle des Ursulines le samedi 6 septembre


L'alcool, cet ennemi destructeur

La drogue qui fait peur, c'est toujours celle de l'étranger. On s'inquiète du cannabis ou de l'héroïne, on oublie les ravages que peut faire l'alcool. Pour les jeunes de tous milieux, c'est de la défonce à pas cher. L’alcoolisme n’est pas une maladie solitaire. Notre société tolère mal l’alcoolémie de la femme. Il en résulte un sentiment de culpabilité très fort qui amène l’isolement ou l’exclusion de la femme dans son milieu familial social et professionnel. Quand une personne sombre, c’est tout l’entourage qui plonge avec elle.

Bonjour, nous sommes le

«La seule limite à notre épanouissement de demain sera nos doutes d’aujourd’hui.»

(Franklin ROOSEVELT)