hospitalisation dûe à l'alcool

hospitalisation dûe à l'alcool

jeudi 28 janvier 2010

Réunion Mensuelle-Assemblée Générale


Assemblée Générale-Renouvellement du bureau .

Vendredi 5 Février 2010 à 20h30
Centre culturel Jean savidan
22300 Lannion

samedi 9 janvier 2010

Arrêter de boire ou Arrêter l'alcool?




Arrêter de boire ou arrêter l’alcool ?
J’ai longtemps confondu « arrêter de boire » et « arrêter l’alcool ». Comme beaucoup. D’où mes échecs. Pendant des années je me suis efforcé de ne pas boire. J’ai posé le verre et compté les jours.

Arrêter de boire, c’est se priver, s’empêcher de lever le coude, résister à la demande. On peut bien sûr y arriver, seul, à l’arraché. Un certain temps.
L’honneur est sauf. Pas besoin de médecin, de médicaments, d’associations.

On s’en sort seul, comme on buvait seul, même si on buvait accompagné.

Les causes de l’alcoolisme restent présentes et on leur fait front : il faut tenir, durer.

On peut le faire… un temps, un jour à la fois, puis un autre jour. Ce n’est pas une vie, ce n’est généralement pas durable. Heureusement.

Et surtout on ne cerne même pas ce qui nous fait boire : on est trop concentré sur le chronomètre. On piétine, on fait du surplace.

Car compter n’est pas un objectif. Ou alors on essaie de tenir jusque 30 jours, ou 100. Et une fois arrivé on craque. Car rien n’a changé. L’éternité c’est beaucoup trop long, du début à la fin. Et le cap qu’on s’est fixé est libérateur de la tension accumulée pendant cette période de sevrage.

Et l’on se persuade que puisque l’on a su résister un certain temps l’on saura désormais « modérer », « gérer », « boire normalement ».

Illusion, et le mur n’est généralement pas loin. On s’y écrase.

Et même de plus en plus vite à chaque nouvelle tentative. Le malade s’enfonce alors, désespère, n’y croit plus.
Mais le corps fatigue aussi et réclame à la tête une solution.
Qui survient parfois et que certains appellent « déclic ».


Arrêter l’alcool au contraire c’est construire des défenses pour l’empêcher de venir à nous. Lui faire barrage.

Ne plus en avoir besoin, pour ne plus avoir envie. Sans forcément avoir tout cerné des causes qui nous ont fait boire, mais en en ayant dégrossi les mécanismes.

En effet il n’y a pas forcément à trouver une cause unique à notre maladie : elle est la conjonction de nombreux facteurs. Alcool-médicament, alcool-convivial, alcool-récompense, alcool-désinhibiteur… tout cela s’associe et rencontre notre personnalité faite d’un héritage familial, social et culturel, d’un passé plus ou moins douloureux, d’un job plus ou moins marrant, et plus ou moins stressant, de fragilités neurologiques, et de mille autres paramètres.

L’alcool est donc une réponse, une solution, et non un problème comme on le croit couramment.

L’enjeu devient plus clair. Comment apprendre à se passer de cette solution, sans crouler sous les problèmes ? C’est cela qui se cache derrière l’arrêt de l’alcool.

Loin des croix dans le calendrier.

Il faut construire un barrage, barrer la route à l’alcool, l’empêcher de s’imposer à nous, l’arrêter. Cela peut nécessiter au début de s’isoler, d’éviter certaines personnes ou occasions : mais ce n’est pas le but. Sortir de l’alcool pour se replier revient quasiment à « arrêter de boire » : la frustration rend la situation intenable.

Il faut éliminer le besoin, et ce faisant éliminer l’envie. L’abstinence devient alors sobriété.

Il faut aussi accepter la notion de maladie, qui écarte celle de honte. La honte est notre pire boulet, et la société aime à la titiller. Sauf nos proches et nos amis qui sont heureux de voir notre évolution dans le bon sens.
Mes défenses à moi ont été de reprendre ma vie en main. Ne plus faire ce qui était attendu de moi, mais faire ce que je voulais faire. Coûte que coûte. Quoi qu’on en dise. Quels que soient les risques.

Assumer mes choix jusqu’au bout. Me remettre debout et affronter les tempêtes. Il a fallu faire face, reconnaître mon mal, passer par la case chômage, changer de job, et par la même occasion de décor (mais il ne s’agissait pas de fuite : juste de réalisation d’un projet).

Cela m’a pris du temps, trois années, mais trois années sans alcool : mon déclic ça a été de dire : « Stop ! » à ce qui me pesait sans que j’en aie réellement pris conscience.

Ma sobriété était devenue ma solution pour vivre ma vie, comme l’alcool était ma solution pour la subir.
Entre les deux, il n’y a pas photo.

Alors, arrêter de boire ou arrêter l’alcool ? C’est bien plus que de « jouer sur les mots ». C’est la clé de la réussite.

Texte très réaliste extrait d'un forum écrit par Gwelan.A méditer!!

vendredi 8 janvier 2010

Annulation réunion

Vu l'état des routes il est plus prudent d'annuler la réunion.Un autre date sera prochainement fixée.
Amitiés. Jean Paul

lundi 4 janvier 2010

Assemblée Générale



Assemblée Générale - Renouvellement Bureau

Vendredi 08 Janvier 2010 à 20h30
Centre Culturel Jean Savidan
22300 Lannion

FORUM des associations 2014

Rendez vous à la salle des Ursulines le samedi 6 septembre


L'alcool, cet ennemi destructeur

La drogue qui fait peur, c'est toujours celle de l'étranger. On s'inquiète du cannabis ou de l'héroïne, on oublie les ravages que peut faire l'alcool. Pour les jeunes de tous milieux, c'est de la défonce à pas cher. L’alcoolisme n’est pas une maladie solitaire. Notre société tolère mal l’alcoolémie de la femme. Il en résulte un sentiment de culpabilité très fort qui amène l’isolement ou l’exclusion de la femme dans son milieu familial social et professionnel. Quand une personne sombre, c’est tout l’entourage qui plonge avec elle.

Bonjour, nous sommes le

«La seule limite à notre épanouissement de demain sera nos doutes d’aujourd’hui.»

(Franklin ROOSEVELT)