hospitalisation dûe à l'alcool

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mardi 10 janvier 2012

Alcool : pas mes enfants !


Interrogés, les parents d'ados sont formels: les jeunes boivent plus qu'avant. Sauf leurs enfants...  
Inquiets. Les parents se disent en effet "inquiets", à 83%, de la consommation d'alcool des ados en France. C'est, en tout cas, ce qui ressort d'un sondage le l'Institut Opinion Way auprès de plus de 500 parents d'ados scolarisés, pour le compte de l'association Apel. Les filles en particulier semblent concernées: les trois quarts des parents interrogés estiment qu'elles boivent plus qu'à leur époque à eux, contre 60% "seulement" pour les garçons. 
Toutefois, quand il s'agit de comparer la consommation d'alcool avec leur enfant à eux, et pas avec les ados "en général", l'appréciation change considérablement.... Seuls 14% des parents ayant au moins un enfant de 12 ans estiment en effet que les ados boivent davantage qu'à leur (vieille) époque. 58% pensent qu'ils boivent autant et 27% déclarent même qu'ils boivent moins qu'eux-mêmes au même âge... En d'autres termes, les ados picolent plus, sauf le mien... Phénomène de déni ou confiance justifiée? 
Peut-être devraient-ils lire le livre de Marina Carrère d'Encausse, qui n'est pas seulement médecin et présentatrice du Magazine de la Santé sur France 5, avec Michel Cymès à ses côtés. Elle est également mère de trois ados. A ce titre, elle a recueilli de nombreux témoignages de jeunes, de parents mais aussi de spécialistes et, notamment, de l'alcoologue Philippe Batel, chef de service à l'hôpital Beaujon de Clichy (93). Son livre, Alcool: quand les jeunes trinquent (chez Anne carrière), fait un point tout à fait complet sur la question. Un ouvrage clair, pédagogique, à mettre entre toutes les mains. 
Contrairement à une idée répandue, la France n'est pas un pays de poivrots: la consommation d'alcool a chuté de façon spectaculaire ces vingt dernières années. Contrairement à une autre idée reçue, elle ne touche pas d'abord les pauvres ou les moins favorisés: chez les ados et les préados, jeunes en apprentissage mis à part, ceux qui s'enivrent le plus sont des enfants de cadres "vivant dans les familles apparemment sans problèmes", constate Marina Carrère d'Encausse. 
En outre, le phénomène de baisse générale de la consommation n'est pas uniforme. Chez les jeunes, et plus encore chez les très jeunes (13-14 ans) au contraire, les abus en tous genres augmentent dans des proportions alarmantes. Ainsi 70% des enfants de 13 ans ont déjà bu de l'alcool. A 11 ans, ils sont encore 60% à avoir déjà essayé. Plus inquiétant encore, les 6% de 11 ans ou moins qui ont déjà été ivres au moins une fois dans leur (courte) vie. 
De même, chez les adolescents de 16 ans, c'est la consommation "régulière" (plus de 10 fois par mois) qui s'accroit le plus, pas la consommation occasionnelle ou exceptionnelle. Enfin, les niveaux qui augmentent le plus concernent les jeunes femmes: chez les 18/25 ans, l'ivresse au cours de l'année est passée de 20 à 34% en 5 ans (2005-2010) à peine! Un phénomène qui semble, pour une part au moins, imputable au "binge drinking", et qui consiste à boire le plus d'alcool possible le plus vite possible. 

Le caractère sociabilisant et désinhibant de l'alcool

Comment expliquer une telle évolution? Parmi les facteurs d'explications, le Dr Carrère d'Encausse

dimanche 1 janvier 2012

Bonne et Heureuse Année 2012

A vous et à tous ceux qui vous sont chers,la section de Lannion-Tréguier vous souhaite une BONNE & HEUREUSE ANNEE 2012

FORUM des associations 2014

Rendez vous à la salle des Ursulines le samedi 6 septembre


L'alcool, cet ennemi destructeur

La drogue qui fait peur, c'est toujours celle de l'étranger. On s'inquiète du cannabis ou de l'héroïne, on oublie les ravages que peut faire l'alcool. Pour les jeunes de tous milieux, c'est de la défonce à pas cher. L’alcoolisme n’est pas une maladie solitaire. Notre société tolère mal l’alcoolémie de la femme. Il en résulte un sentiment de culpabilité très fort qui amène l’isolement ou l’exclusion de la femme dans son milieu familial social et professionnel. Quand une personne sombre, c’est tout l’entourage qui plonge avec elle.

Bonjour, nous sommes le

«La seule limite à notre épanouissement de demain sera nos doutes d’aujourd’hui.»

(Franklin ROOSEVELT)