hospitalisation dûe à l'alcool

hospitalisation dûe à l'alcool

mercredi 27 juin 2012

Alcoolique abstinent ?

Comment s'assumer en tant qu'alcoolique abstinent ?
L'alcoolique doit apprendre, comprendre, puis accepter qu'il est atteint d'une maladie progressive et mortelle. Sa dépendance ne guérira pas. La maladie, pour ne pas empirer, exige l'abstinence.
Cette abstinence paraît un repoussoir, tant à l'alcoolique qu'à la société. Or ceci est un préjugé social, et une conviction de drogué enferré dans des habitudes puissantes.
Ne pas boire d'alcool est la seule différence intrinsèque qui distingue l'alcoolique du reste de la société. C'est un changement démesuré à effectuer et, rationnellement, une modification infime. Un détail qui change la donne car il est vital.
Vivre l'abstinence comme une nouvelle vie
Dans un premier temps il faut donc tout mettre en œuvre pour que cette abstinence s'installe, qu'elle s'affermisse, qu'elle dure. Il faudra connaître les situations à risque, et prendre les précautions indispensables pour écarter les tentations, quelle que soit leur vigueur.
On s'efforcera de respecter au départ l'abstinence, stricto sensu l'abstention d'alcool, puis on la considèrera comme une conduite incluant l'abstention, mais s'élargissant à une façon de vivre qui la permette en permanence, et s'ouvre vers une vie de qualité.
Car se contenter de ne pas boire d'alcool, n'est pas tenable, n'est pas une vie, n'a pas de sens. On fera le pari d'une vie nouvelle, d'une nouvelle aventure, arrosée d'eau cette fois. Beaucoup d'alcooliques sont des aventuriers fourvoyés, capables de vivre avec des perspectives nouvelles et assainies.
Le choc difficile avec le regard de la société

dimanche 10 juin 2012

ADDICTION


L'addiction, une maladie cérébrale chronique à part entière
L’addiction est un trouble psychiatrique chronique qui se caractérise par des rechutes régulières entrecoupées de périodes d’abstinence. L’hypothèse actuelle suggère que les drogues modifient le fonctionnement normal du cerveau et détournent le système de récompense cérébral de sorte que l’idéation (processus de la formation des idées) de la drogue devient l’unique source d’intérêt et démotivation. La recherche et la consommation passent peu à peu d’une envie irrépressible à un besoin pathologique et compulsif, et ce malgré les conséquences délétères sur la santé et l’intégration sociale. La notion de dépendance est étroitement associée à la définition de l’addiction et se réfère à un état d’intoxication chronique. En effet, le spectre de la dépendance est masqué par la consommation régulière et n’apparaît de façon flagrante que lorsque l’organisme est privé de la substance régulièrement consommée. La cessation brutale de cette consommation entraîne l’apparition d’un syndrome de sevrage, ou crise de manque, composé d’un vaste ensemble de symptômes plus ou moins graves touchant le plus souvent la santé mentale (dépendance psychologique), parfois la santé de l’organisme (dépendance physique). En règle générale, le sevrage est une

FORUM des associations 2014

Rendez vous à la salle des Ursulines le samedi 6 septembre


L'alcool, cet ennemi destructeur

La drogue qui fait peur, c'est toujours celle de l'étranger. On s'inquiète du cannabis ou de l'héroïne, on oublie les ravages que peut faire l'alcool. Pour les jeunes de tous milieux, c'est de la défonce à pas cher. L’alcoolisme n’est pas une maladie solitaire. Notre société tolère mal l’alcoolémie de la femme. Il en résulte un sentiment de culpabilité très fort qui amène l’isolement ou l’exclusion de la femme dans son milieu familial social et professionnel. Quand une personne sombre, c’est tout l’entourage qui plonge avec elle.

Bonjour, nous sommes le

«La seule limite à notre épanouissement de demain sera nos doutes d’aujourd’hui.»

(Franklin ROOSEVELT)