hospitalisation dûe à l'alcool

hospitalisation dûe à l'alcool

vendredi 22 mars 2013

L'alcool Tue



L’alcool tue chaque année 49 000 Français !
Chaque année, 49 000 décès sont liés à l’alcool, faisant de cette boisson une cause importante de mortalité prématurée !
Les chiffres en France sont bien supérieurs à ceux d’autres pays européens : 13 % des décès masculins sont attribuables à l’alcool, contre 5 % en Suisse, 3 % en Italie, 1 % au Danemark. 5 % des décès féminins sont liés à l’alcool, contre 2 % en Italie, 1 % au Danemark.
Source : European Journal of Public Health, février 2013.
40 % des décès liés à l’alcool surviennent avant 65 ans
Ce chiffre est issu d’une étude de Sylvie Guérin, Agnès Laplanche, Ariane Dunant et Catherine Hill, du service de bio-statistiques et d'épidémiologie de l'Institut Gustave-Roussy de Villejuif, qui vient d’être publiée dans l’European Journal of Public Health.
Sur les 49 000 décès attribuables à l’alcool en 2009, 36 500 concernaient des hommes, ce qui représente 13 % de la mortalité totale masculine, et 12 500 des femmes, soit 5 % de la mortalité féminine totale.

A noter également que près de 40 % de ces décès sont survenus avant 65 ans. Au total, l’alcool est responsable de 22 % des décès entre 15 et 34 ans, 18 % entre 35 et 64 ans et 7 % à partir de 65 ans, faisant bien de l’alcool une cause importante de décès prématurés.
Ces morts prématurées attribuables à l’alcool sont le fait principalement de cancers (15 000 morts) et de maladies cardiovasculaires (12 000 morts), mais également de maladies digestives dont des cirrhoses (8 000 décès), des accidents et des suicides.

Les Français boivent encore beaucoup trop
Malgré une diminution de moitié de la consommation d’alcool en France au cours des 50 dernières années, les Français boivent encore beaucoup trop. Si l’on considère la consommation totale d’alcool en France, nous arrivons à une moyenne de 2,7 verres par jour, soit 27g d’alcool pur. Or pour limiter les effets néfastes de cette boisson, nous ne devrions pas dépasser l’équivalent d’un verre et demi d’alcool par personne et par jour.

mercredi 13 mars 2013

Un nouveau médicament contre l'envie de boire




Le Selincro agit sur les récepteurs cérébraux pour réfréner l'envie de boire.
Le nombre d’Européens souffrant d’une dépendance à l’alcool est estimé à 14 millions, et seulement 8% d’entre eux se soigneraient. Un médicament pour lutter contre l'envie de boire vient d’être agréé par l’Agence européenne des médicaments. Ce traitement, conçu par le finlandais Biotie Therapies, est produit à partir d’une molécule nommée nalméfène. Il agit sur les récepteurs cérébraux. Lundbeck annonce une réduction de la consommation d’alcool de 60% en moyenne sur six mois de traitement. Le docteur Philippe Batel, responsable du service de traitement ambulatoire des maladies addictives à l'hôpital Beaujon de Clichy, nous en dit plus sur ce médicament.

Francetv info : Il existe déjà des traitements contre la dépendance à l’alcool, en quoi le Selincro est-il différent ?
Philippe Batel : Premièrement, il vise à la réduction de la consommation, et non à l’abstinence. Il s’agit d’accompagner le patient dans des objectifs de soin. C’est nouveau pour un traitement. Ensuite, le mode d’administration est tout à fait particulier. Il s’agit d’une méthode "à la demande", c’est-à-dire que le médicament n’est pas avalé de manière quotidienne, mais quand la personne le décide. Grâce à un accompagnement, le patient va apprendre à anticiper les situations d’alcoolisation excessive pour prendre le médicament en amont, environ deux heures avant la prise d’alcool.



Le Selincro agit sur les récepteurs cérébraux pour réfréner l'envie de boire.
Le nombre d’Européens souffrant d’une dépendance à l’alcool est estimé à 14 millions, et seulement 8% d’entre eux se soigneraient. Un médicament pour lutter contre l'envie de boire vient d’être agréé par l’Agence européenne des médicaments. Ce traitement, conçu par le finlandais Biotie Therapies, est produit à partir d’une molécule nommée nalméfène. Il agit sur les récepteurs cérébraux. Lundbeck annonce une réduction de la consommation d’alcool de 60% en moyenne sur six mois de traitement. Le docteur Philippe Batel, responsable du service de traitement ambulatoire des maladies addictives à l'hôpital Beaujon de Clichy, nous en dit plus sur ce médicament.

Francetv info : Il existe déjà des traitements contre la dépendance à l’alcool, en quoi le Selincro est-il différent ?
Philippe Batel : Premièrement, il vise à la réduction de la consommation, et non à l’abstinence. Il s’agit d’accompagner le patient dans des objectifs de soin. C’est nouveau pour un traitement. Ensuite, le mode d’administration est tout à fait particulier. Il s’agit d’une méthode "à la demande", c’est-à-dire que le médicament n’est pas avalé de manière quotidienne, mais quand la personne le décide. Grâce à un accompagnement, le patient va apprendre à anticiper les situations d’alcoolisation excessive pour prendre le médicament en amont, environ deux heures avant la prise d’alcool.
Quels sont les patients visés par ce traitement ?
Si on suit les essais cliniques, ce sont les personnes concernées par une dépendance faible ou moyenne et qui ne sont pas prêtes pour l’abstinence. Sont donc exclus les patients qui souffrent d’une dépendance sévère ou qui présentent des troubles psychiatriques. Mais, personnellement, je vais le proposer à tous mes patients, même les plus touchés, à partir du moment où ils ne se trouvent pas dans un projet d’abstinence.
Avez-vous des réserves concernant la mise sur le marché de ce médicament ?
Oui, les essais cliniques n’ont duré que six mois. J’aurais aimé une étude sur un temps plus long. On ne sait pas ce qui se passe pour les patients à la fin de ce traitement semestriel. Ensuite, même si je trouve séduisant de constater une baisse de la consommation d’alcool grâce au médicament, j’attends de voir le réel bénéfice sur la santé des patients (dans le traitement des maladies du foie, notamment). Mais je pense qu'il est fort probable qu'ils parviennent à démontrer le bénéfice.
Quels sont les possibles effets secondaires ?
Pour certains patients, il y a quelques nausées et des sensations de fatigue au début du traitement, pendant trois, quatre jours. Mais les essais cliniques ont montré que la majorité des personnes continuaient malgré tout à prendre le médicament.
Propos recueillis par Clément Parrot

FORUM des associations 2014

Rendez vous à la salle des Ursulines le samedi 6 septembre


L'alcool, cet ennemi destructeur

La drogue qui fait peur, c'est toujours celle de l'étranger. On s'inquiète du cannabis ou de l'héroïne, on oublie les ravages que peut faire l'alcool. Pour les jeunes de tous milieux, c'est de la défonce à pas cher. L’alcoolisme n’est pas une maladie solitaire. Notre société tolère mal l’alcoolémie de la femme. Il en résulte un sentiment de culpabilité très fort qui amène l’isolement ou l’exclusion de la femme dans son milieu familial social et professionnel. Quand une personne sombre, c’est tout l’entourage qui plonge avec elle.

Bonjour, nous sommes le

«La seule limite à notre épanouissement de demain sera nos doutes d’aujourd’hui.»

(Franklin ROOSEVELT)