hospitalisation dûe à l'alcool

hospitalisation dûe à l'alcool

lundi 30 août 2010

Forum des Associations

Le Forum des Associations se tiendra au Complexe des Ursulines le samedi 4 septembre 2010 de 9h à 18h.L'équipe d'Alcool Assistance la Croix d'Or vous invite à venir à son stand pour parler de l'addiction à l'alcool.Venez nombreux,nous ne jugeons pas le malade alcoolique .


jeudi 19 août 2010

Alcool : une Famille en Enfer

L’alcoolisme n’est pas une maladie solitaire. Quand une personne sombre, c’est tout l’entourage qui plonge avec elle. Et participe malgré lui aux étapes qu’elle traverse.

A lire :

Pour en finir avec l'alcoolisme de Philippe Batel (Ed. Inserm-La Découverte, 2006)

Un enfer. C’est le mot qui revient le plus souvent dans la bouche de ceux qui vivent avec un proche alcoolique. « L’alcoolopathie est, aussi, une “familiopathie”, explique Philippe Batel, psychiatre Addictologue. Ses ravages sont physiques, mais aussi psychiques et relationnels. » Inéluctablement, l’alcool fait passer les collègues, les amis, mais surtout la famille, par un chemin de croix aux étapes bien connues.

Tous dépendants

Première phase, la bienveillance. On découvre qu’il – ou elle – a un problème ; on essaie de comprendre, d’aider. On minimise. Personne ne veut voir que le malade est malade, comportement commencent à produire des blessures. Imperceptiblement, l’entourage passe de la bienveillance au rejet. C’est la deuxième phase : l’alcool est désigné comme « le » problème. Il faut que les choses changent. Arrêter de boire. Se faire soigner. Contrôler ce qui n’est pas contrôlable. C’est la période de la course aux bouteilles cachées, des enquêtes sans fi n, des hurlements pour faire avouer. Et, finalement, de ce que l’on appelle souvent la « codépendance » : l’entourage se met à souffrir des symptômes du malade. Comme lui, il cache « le problème » aux gens de l’extérieur. Comme lui, il se sent coupable de ne pas trouver de solution. Comme lui, il est gagné par la compulsion : le contrôle à tout prix, compter, mesurer, maîtriser l’immaîtrisable…

Et puis, tout le monde finit par comprendre qu’il « ne changera jamais ». C’est la troisième phase, celle de la guerre ouverte, du mépris. L’entourage devient bourreau, et le malade victime de cette rancœur qu’il a lui même provoquée. Plus on avance, plus les relations deviennent violentes et perverses. Les proches sont gagnés par le sentiment d’impuissance du malade. Inconsciemment, tout est organisé pour que rien ne puisse changer. La quatrième phase, de stabilisation, arrive quand l’abstinence dure : chacun doit trouver un nouvel équilibre dans une vie sans alcool. L’ancien malade doit reconquérir une identité de parent, d’amant, de collègue…, l’entourage, le reconnaître et s’adapter à cette nouvelle personne.

Même si les chercheurs pensent pouvoir bientôt identifier deux gènes qui pourraient expliquer la fragilité de certains face à l’alcool, le combat n’est pas près de cesser. Inlassablement, les spécialistes, mais aussi les malades et leurs familles, cherchent comment éviter la spirale infernale ou comment en sortir. La seule certitude que personne ne conteste, c’est qu’il y a autant de réponses que d’alcooliques.

dimanche 8 août 2010

Réunion Mensuelle

Vendredi 13 Aout 2010 à 20h30
Centre Culturel Jean Savidan
22300 Lannion

mercredi 4 août 2010

Mes deux Papas

Mes deux Papas

J’ai deux papas, celui du matin…..

Mon papa du matin est joyeux, rigolo….

Il prend un énorme petit déjeuner avec moi et je l’aime bien

J’aime bien quand il tartine le beurre et qu’il le cache avec le chocolat en poudre.

Ensuite, il souffle, et j’éternue à chaque fois.

Quand il boit son café, il fait des bulles en soufflant à la surface. Ses cheveux sont toujours en pétard, et j’avoue qu’ils me font penser à des poils d’artichaut….

.L’élastique de son pyjama est toujours cassé, alors quand il se lève son pantalon tombe et mon papa le rattrape alors. JE ris, je n’en peux plus de rire.

Ensuite, il passe à la salle de bain. Il se met de la mousse blanche sur le visage, et là, on dirait le père-noel.Alors quand il m’aperçoit dans le coin de la glace, il se retourne, prend sa mousse et me tartine le bas du visage.Ensuite, il prend le manche du peigne, et me rase comme un grand.

Apres on se dépêche car on est en retard ; lui à son travail, moi à l’école…Il vient à chaque fois s’excuser auprès de la maitresse, et moi je ris devant son allure qui s’excuse, et en repensant au moment que l’on vient de passer ensemble. Il me fait un clin d’œil et quitte la classe.

Je sais que ce clin d’œil je ne le reverrai que le lendemain matin….Pas ce soir…Mon Papa du soir….

Le soir, papa rentre en faisant beaucoup de bruit. Sa clé ne rentre pas dans la porte…Alors il crie, et dit des gros mots…

Maman a préparé le repas et fait en sorte que cela se passe bien. Je vois bien, elle a comme peur. Même moi, je n’en mène pas large…

Il n’est pas pareil que ce matin, mon Papa.

Il ne rigole plus, pas de bisou non plus…Pendant le repas, la chaise tombe quand il essaie de s’asseoir, mais ça me fait pas rire.Lui, il s’énerve encore plus. Il crie et ce n’est pas agréable. Il tremble aussi, il rate sa fourchette plusieurs fois de suite.

Je ne sais pas pourquoi il est comme ça…Maman ne dit rien, et moi j’essaie, mais il ne répond pas. Alors je termine mon repas, me brosse les dents, et me couche avec mes doudous. Maman vient me lire une histoire et je sens bien qu’elle veut me parler mais rien ne sort de sa bouche.

Elle m’embrasse alors et quitte ma chambre. Mon Papa ne vient jamais dans ma chambre le soir.

Je ne comprends pas pourquoi il a changé entre le matin et le soir.

Je jurais même que ce n’est pas le même, et pourtant je le reconnais…Je ne comprends pas mais je sais une chose, le matin je suis heureux et le soir pas du tout, j’ai des fois peur…

Je vais finir par aimer que le Papa du matin…

Alors que je vois bien que mon Papa du soir, il a besoin qu’on l’aime aussi…

Roselyne Sévenou-Quéré

Merci à Roselyne ( Nièce de notre très chère Yvette ) pour ce texte magnifique.

FORUM des associations 2014

Rendez vous à la salle des Ursulines le samedi 6 septembre


L'alcool, cet ennemi destructeur

La drogue qui fait peur, c'est toujours celle de l'étranger. On s'inquiète du cannabis ou de l'héroïne, on oublie les ravages que peut faire l'alcool. Pour les jeunes de tous milieux, c'est de la défonce à pas cher. L’alcoolisme n’est pas une maladie solitaire. Notre société tolère mal l’alcoolémie de la femme. Il en résulte un sentiment de culpabilité très fort qui amène l’isolement ou l’exclusion de la femme dans son milieu familial social et professionnel. Quand une personne sombre, c’est tout l’entourage qui plonge avec elle.

Bonjour, nous sommes le

«La seule limite à notre épanouissement de demain sera nos doutes d’aujourd’hui.»

(Franklin ROOSEVELT)