hospitalisation dûe à l'alcool

hospitalisation dûe à l'alcool

dimanche 28 novembre 2010

La relation d'aide


LA RELATION D’AIDE AU MALADE ALCOOLIQUE
1 - GERER LE TEMPS
L’urgence n’existe pas en matière d’alcoolisme, sauf indications particulières : - Delirium Tremens, épilepsie, agitation, violence… Mais là, il s’agit dans peu de cas, du rôle d’une association d’intervenir.
La relation d’aide est un processus sur du long terme. Une dose de patience est nécessaire. Il peut se passer des semaines, des mois, entre la prise de conscience de la personne, la démarche de soins et l’acquisition d’un équilibre relationnel. Signifier à la personne, à son entourage qu’il faut être patient, peut provoquer des situations de découragements, de rechutes, d’échecs. Mais faut-il se voiler la face, garder l’illusion d’une « guérison » quasi-immédiate ? De même il est important de limiter les visites, les rencontres dans le temps. Limiter au niveau de la durée, de la fréquence. C’est, cependant, rester disponible tout en évitant un envahissement.
 
2 - ECOUTER
Savoir écouter le malade alcoolique est l’une des priorités. Il s’agit dans un premier temps de prendre en compte sa parole. D’amener la personne, si elle le désire, à se confier à l’accompagnant plutôt qu’à sa bouteille. « L’alcoolique,  ça ne me dit rien »   dit Clavreul  et pourtant… A travers tous les récits, les rencontres, les interviews que j’ai pu lire, analyser, l’alcoolique a un trop plein intérieur noyé par l’éthanol. Le discours est douloureux, une terrible souffrance l’envahit. L’accompagnant devra encourager l’expression libre des sentiments au travers d’une relation de confiance, de sincérité. Dans un entretien, il faut pouvoir reformuler, rebondir, sur les points qui paraissent essentiels et que la personne aura volontairement ou inconsciemment peu ou pas abordés. C’est aussi accepter les non-dits, respecter le discours.

samedi 27 novembre 2010

Réunions Femmes & Entourage

Les prochaines réunions Femmes et Entourage se tiendront le Vendredi 3 Décembre 2010 au 12 rue de Brest à Saint Brieuc à 20h30.

Nicole MEAR et Jacqueline TOQUE comptent sur notre présence pour cette soirée.

Pour le transport n'hésitez pas à nous appeler sur le 02.96.91.44.56.Nous organiserons un covoiturage.Amitiés Jean Paul.

samedi 20 novembre 2010

Le Malade alcoolique et son entourage

Le malade alcoolique et son entourage...
 
Une petite remarque d’abord : j’emprunte cette expression de « malade alcoolique » au livre du Docteur Gueibe, médecin psychiatre, intitulé « L’alcoolisme au quotidien », publié en 2008 aux Editions Seli Arslan à Paris.
Le Docteur Gueibe est psychiatre de liaison dans un hôpital général en Belgique, psychologue de la santé et formateur à l’Institut Perspective Soignante à Paris.
Pourquoi cette expression, pourquoi ne pas parler plus simplement de « l’alcoolique » ?
Pour deux raisons essentielles : la première, parce que dans notre contexte socioculturel, l’alcoolisme est grevé d’une lourde charge d’immoralité, d’une image de déchéance, d’absence de volonté, de paresse, etc.… Dans l’esprit de nombreuses personnes prétendument « bien pensantes », c’est une insulte, associée à une foule d’images plus ou moins négatives.
La seconde, c’est parce que justement, l’alcoolique est un malade, et que comme n’importe quel malade, il est d’abord quelqu’un qui souffre, qui a droit à notre respect et à nos soins, d’autant plus qu’il n’a pas, plus qu’un autre malade, « voulu » sa maladie, même si, inconsciemment, il s’est exposé à un risque d’autant plus sournois qu’il concerne tout le monde et que l’alcoolisme peut frapper n’importe qui ! Tout comme le cancer ou les maladies cardio-vasculaires. Nous viendrait-il à l’esprit d’insulter ou de mépriser l’un de ces malades ? Certainement pas ! Alors pourquoi nombre de personnes le font-elles à l’encontre du malade alcoolique ? En raison d’idées aussi fausses que reçues, d’un manque d’information, mais aussi d’un manque d’humanité et… d’intelligence !(les deux vont souvent ensemble, hélas.)
Le malade alcoolique souffre et fait souffrir.

FORUM des associations 2014

Rendez vous à la salle des Ursulines le samedi 6 septembre


L'alcool, cet ennemi destructeur

La drogue qui fait peur, c'est toujours celle de l'étranger. On s'inquiète du cannabis ou de l'héroïne, on oublie les ravages que peut faire l'alcool. Pour les jeunes de tous milieux, c'est de la défonce à pas cher. L’alcoolisme n’est pas une maladie solitaire. Notre société tolère mal l’alcoolémie de la femme. Il en résulte un sentiment de culpabilité très fort qui amène l’isolement ou l’exclusion de la femme dans son milieu familial social et professionnel. Quand une personne sombre, c’est tout l’entourage qui plonge avec elle.

Bonjour, nous sommes le

«La seule limite à notre épanouissement de demain sera nos doutes d’aujourd’hui.»

(Franklin ROOSEVELT)