hospitalisation dûe à l'alcool

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vendredi 18 octobre 2013

ALCOOL ET JEUNESSE



JEUNESSE - Le cidre et le champagne sont prisés par les jeunes…
Les moins de 18 ans ne boivent pas que du chocolat chaud. Un collégien français sur six et trois lycéens sur cinq reconnaissent en effet avoir déjà été ivres, selon une étude publiée mardi par le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH).
Effectuée à partir de données fournies par deux enquêtes scolaires internationales (Espad et HSBC), l'étude montre que les comportements d'alcoolisation effective, comme les ivresses, se multiplient rapidement pendant les années de collège et de lycée: alors que 7% des élèves de 6e admettent avoir déjà été ivres, le taux atteint 69% en terminale.
Fréquence de la consommation en hausse
L'absorption d'au moins un verre d'alcool au cours du mois précédant l'enquête progresse, elle aussi, très nettement entre la classe de 4e et celle de 1re, passant de 39% à 79% des élèves, et se stabilise en terminale.
Marginales jusqu'à la classe de 5e, les ivresses déclarées lors du mois écoulé progressent rapidement jusqu'à la classe de 1re, passant de 7% à 27% des élèves.
Quant à l'usage régulier (au moins 10 fois lors du mois précédant l'enquête), il passe de 3% en 4e à 24% en terminale.
Près de 60% des 6e ont déjà bu de l’alcool
L'alcool est, selon l'étude, la «substance psychoactive la plus précocement expérimentée à l'adolescence», souvent dans un cadre familial puisque 59% des élèves de 6e déclarent avoir déjà bu de l'alcool. La proportion atteint 93% en terminale.
Les boissons alcoolisées les plus prisées varient en fonction de l'âge: le cidre et le champagne arrivent en tête chez les collégiens, tandis que les lycéens mentionnent les bières et les alcools forts, avec un petit bémol chez les jeunes filles en ce qui concerne la bière.
Ces dernières sont également deux fois moins nombreuses que les garçons à boire de l'alcool régulièrement, selon l'étude effectuée conjointement par l'Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT), l'Inserm et l'Inpes.
Selon une autre étude effectuée par l'Inpes et l'OFDT en 2010, le comportement des jeunes femmes de 18 à 25 ans tend toutefois à se rapprocher de celui des jeunes hommes du même âge, avec un doublement des ivresses répétées féminines entre 2005 et 2010.



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L'alcool, cet ennemi destructeur

La drogue qui fait peur, c'est toujours celle de l'étranger. On s'inquiète du cannabis ou de l'héroïne, on oublie les ravages que peut faire l'alcool. Pour les jeunes de tous milieux, c'est de la défonce à pas cher. L’alcoolisme n’est pas une maladie solitaire. Notre société tolère mal l’alcoolémie de la femme. Il en résulte un sentiment de culpabilité très fort qui amène l’isolement ou l’exclusion de la femme dans son milieu familial social et professionnel. Quand une personne sombre, c’est tout l’entourage qui plonge avec elle.

Bonjour, nous sommes le

«La seule limite à notre épanouissement de demain sera nos doutes d’aujourd’hui.»

(Franklin ROOSEVELT)