hospitalisation dûe à l'alcool

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dimanche 10 juin 2012

ADDICTION


L'addiction, une maladie cérébrale chronique à part entière
L’addiction est un trouble psychiatrique chronique qui se caractérise par des rechutes régulières entrecoupées de périodes d’abstinence. L’hypothèse actuelle suggère que les drogues modifient le fonctionnement normal du cerveau et détournent le système de récompense cérébral de sorte que l’idéation (processus de la formation des idées) de la drogue devient l’unique source d’intérêt et démotivation. La recherche et la consommation passent peu à peu d’une envie irrépressible à un besoin pathologique et compulsif, et ce malgré les conséquences délétères sur la santé et l’intégration sociale. La notion de dépendance est étroitement associée à la définition de l’addiction et se réfère à un état d’intoxication chronique. En effet, le spectre de la dépendance est masqué par la consommation régulière et n’apparaît de façon flagrante que lorsque l’organisme est privé de la substance régulièrement consommée. La cessation brutale de cette consommation entraîne l’apparition d’un syndrome de sevrage, ou crise de manque, composé d’un vaste ensemble de symptômes plus ou moins graves touchant le plus souvent la santé mentale (dépendance psychologique), parfois la santé de l’organisme (dépendance physique). En règle générale, le sevrage est une
période transitoire n’excédant pas plusieurs jours, le temps nécessaire pour que l’organisme retrouve un fonctionnement adéquat en absence du produit précédemment consommé. La dépendance n’explique pas la rechute qui peut intervenir après des semaines, des mois ou même après des années d’abstinence, c’est pour cette raison que la dépendance ne représente qu’une composante de l’addiction.


En outre, l’addiction ne se réfère pas uniquement à l’idéation d’une substance. On parle d’addiction comportementale lorsqu’une activité particulière devient le centre d’intérêt unique d’un individu (elle le coupe du reste du monde) et que l’accomplissement compulsif de cette activité persiste au point de représenter une source de conflits majeurs, voire de mise en danger de la personne. Tel en est le cas pour l’activité sportive excessive, le jeu pathologique, le sexe pathologique ou la Cyberdépendance.

De nos jours, l’addiction est considérée comme une maladie à part entière, et non plus comme un vice. Les progrès de la neurobiologie, de l’imagerie cérébrale, de la génétique et de la neuropsychologie ont permis de mettre en évidence que nous ne sommes pas tous égaux devant les drogues, et que l’addiction est clairement le fruit d’une interaction entre le patrimoine génétique et l’environnement ou le vécu d’un individu. Le taux de récidive très élevé après une période d’abstinence et/ou de désintoxication marque le douloureux constat des limites des connaissances et des moyens thérapeutiques. Ainsi, l’identification des facteurs génétiques et environnementaux, ainsi qu’une meilleure connaissance des structures cérébrales responsables de la vulnérabilité au risque de rechute est cruciale pour le développement de nouveaux traitements susceptibles d’enrayer le cycle infernal de l’addiction.



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«La seule limite à notre épanouissement de demain sera nos doutes d’aujourd’hui.»

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