hospitalisation dûe à l'alcool

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mercredi 12 septembre 2012

Les Français et le Cancer !


Cancer : les dangers liés à l'alcool et au tabac sont sous-estimés par les Français
Près des trois quarts des Français (71 %) voient le cancer comme la maladie la plus grave, d'après les résultats du second Baromètre Cancer de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) et de l'Institut national du cancer (INCa), présentés jeudi 14 juin. Le sida est aujourd'hui considéré comme une maladie moins grave que le cancer (49 %), tout comme les maladies cardiovasculaires (30 %).
 Le cancer est la maladie la plus redoutée des Français.
Une maladie qui fait peur mais dont on peut guérir
Une large majorité de Français (96 %) estiment que personne n'est véritablement à l'abri du cancer. Toutefois, les personnes interrogées semblent avoir conscience que la prévention permet de réduire le risque de développer la maladie.
Plus des deux tiers des sondés affichent ainsi un désaccord avec la phrase "on ne peut rien faire pour éviter le cancer". Les Français sont très majoritairement satisfaits de la prise en charge thérapeutique de la maladie et à ses possibilités de guérison. 90% d’entre eux pensent ainsi qu’aujourd’hui, "on sait guérir de nombreux types de cancers".
Certains facteurs de risque restent sous-estimés
Les personnes interrogées connaissent plutôt bien les comportements à risque associés au cancer. 98 % des sondés déclarent que le tabagisme accroît "certainement" ou "probablement" le risque d'apparition d'un cancer, contre 97 % pour l'absence de protection lors d'une exposition au soleil. Mais concernant l’alcool, de nombreuses croyances qui permettent de nier ou relativiser les risques de cancer persistent : près de 9 personnes sur 10 estiment que le risque principal de l’alcool concerne les accidents de la route et la violence, et une personne sur deux pense que ce sont surtout les alcools forts qui sont dangereux pour la santé.
Ce second baromètre met en lumière une évolution du risque perçu en matière de facteurs environnementaux. Près de sept Français sur dix (69 %) estiment aujourd'hui que vivre à proximité d'une antenne relais favorise le cancer, contre 49 % en 2005. A contrario, certains comportements sont pointés du doigt par les Français, alors qu'ils ne présentent aucun lien avec le cancer. 18 % des personnes interrogées pensent ainsi à tort que le fait de ne pas exprimer ses émotions peut être un facteur de risque.
Malgré une bonne information, certaines idées fausses ont la vie dure
D'une façon générale, les Français se sentent bien informés sur le cancer (70 %). A ce titre, 60 % des sondés affirment que leurs connaissances sur les facteurs de risque, notamment pour le tabac, l'alcool, le soleil et l'alimentation, les ont encouragés à changer leur comportement au quotidien. La première source d'information sur le cancer n'est autre que la télévision (57 %), loin devant l'entourage (31 %), les magazines de santé, internet, les journaux ou encore les professionnels de santé (20 %).
S'ils sont bien informés sur les facteurs de risque et la maladie, certains Français continuent à avoir de fausses idées sur le cancer. 65% des sondés considèrent ainsi que respirer l'air citadin est aussi mauvais pour la santé que le tabac, et 70% pensent que l'activité physique peut compenser les effets de la cigarette.
Ces résultats soulignent l'importance de continuer à lutter contre la persistance d'idées reçues, le déni ou la relativisation du risque, et améliorer la connaissance des différents facteurs de risques ou de protection.
David Bême

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L'alcool, cet ennemi destructeur

La drogue qui fait peur, c'est toujours celle de l'étranger. On s'inquiète du cannabis ou de l'héroïne, on oublie les ravages que peut faire l'alcool. Pour les jeunes de tous milieux, c'est de la défonce à pas cher. L’alcoolisme n’est pas une maladie solitaire. Notre société tolère mal l’alcoolémie de la femme. Il en résulte un sentiment de culpabilité très fort qui amène l’isolement ou l’exclusion de la femme dans son milieu familial social et professionnel. Quand une personne sombre, c’est tout l’entourage qui plonge avec elle.

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«La seule limite à notre épanouissement de demain sera nos doutes d’aujourd’hui.»

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