hospitalisation dûe à l'alcool

hospitalisation dûe à l'alcool

mercredi 27 juin 2012

Alcoolique abstinent ?

Comment s'assumer en tant qu'alcoolique abstinent ?
L'alcoolique doit apprendre, comprendre, puis accepter qu'il est atteint d'une maladie progressive et mortelle. Sa dépendance ne guérira pas. La maladie, pour ne pas empirer, exige l'abstinence.
Cette abstinence paraît un repoussoir, tant à l'alcoolique qu'à la société. Or ceci est un préjugé social, et une conviction de drogué enferré dans des habitudes puissantes.
Ne pas boire d'alcool est la seule différence intrinsèque qui distingue l'alcoolique du reste de la société. C'est un changement démesuré à effectuer et, rationnellement, une modification infime. Un détail qui change la donne car il est vital.
Vivre l'abstinence comme une nouvelle vie
Dans un premier temps il faut donc tout mettre en œuvre pour que cette abstinence s'installe, qu'elle s'affermisse, qu'elle dure. Il faudra connaître les situations à risque, et prendre les précautions indispensables pour écarter les tentations, quelle que soit leur vigueur.
On s'efforcera de respecter au départ l'abstinence, stricto sensu l'abstention d'alcool, puis on la considèrera comme une conduite incluant l'abstention, mais s'élargissant à une façon de vivre qui la permette en permanence, et s'ouvre vers une vie de qualité.
Car se contenter de ne pas boire d'alcool, n'est pas tenable, n'est pas une vie, n'a pas de sens. On fera le pari d'une vie nouvelle, d'une nouvelle aventure, arrosée d'eau cette fois. Beaucoup d'alcooliques sont des aventuriers fourvoyés, capables de vivre avec des perspectives nouvelles et assainies.
Le choc difficile avec le regard de la société

dimanche 10 juin 2012

ADDICTION


L'addiction, une maladie cérébrale chronique à part entière
L’addiction est un trouble psychiatrique chronique qui se caractérise par des rechutes régulières entrecoupées de périodes d’abstinence. L’hypothèse actuelle suggère que les drogues modifient le fonctionnement normal du cerveau et détournent le système de récompense cérébral de sorte que l’idéation (processus de la formation des idées) de la drogue devient l’unique source d’intérêt et démotivation. La recherche et la consommation passent peu à peu d’une envie irrépressible à un besoin pathologique et compulsif, et ce malgré les conséquences délétères sur la santé et l’intégration sociale. La notion de dépendance est étroitement associée à la définition de l’addiction et se réfère à un état d’intoxication chronique. En effet, le spectre de la dépendance est masqué par la consommation régulière et n’apparaît de façon flagrante que lorsque l’organisme est privé de la substance régulièrement consommée. La cessation brutale de cette consommation entraîne l’apparition d’un syndrome de sevrage, ou crise de manque, composé d’un vaste ensemble de symptômes plus ou moins graves touchant le plus souvent la santé mentale (dépendance psychologique), parfois la santé de l’organisme (dépendance physique). En règle générale, le sevrage est une

dimanche 13 mai 2012

FESTIVAL DU BRUIT QUI COURT


C’est dans une ambiance très « électrique »que les bénévoles de la section de Lannion tenaient un stand de Prévention lors de la 4ème édition du Festival du Bruit qui Court organisé par l’Enssat (Ecole nationale supérieure des sciences appliquées et de technologie, université de Rennes 1 ) de Lannion le samedi 12 Mai. La distribution et test d’alcootest ont été très appréciés des étudiants. Les organisateurs de ce festival nous ont renouvelés leur confiance pour l’édition 2013.


jeudi 10 mai 2012

BACLOFENE


Alcoolisme : "Le Baclofène n'est pas un médicament miracle"

L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé vient d'autoriser le Baclofène, un décontractant musculaire, "au cas par cas" dans le sevrage alcoolique. France-Soir a interviewé Bernard Delorme de cette agence du médicament afin de faire le point sur cette situation.
Le Baclofène est un médicament connu depuis des dizaines d’années pour relaxer les muscles. Mais depuis quelques temps, il fait l'objet d'étude afin de vérifier s'il peut être efficace pour traiter l’alcoolisme. La parution le mois dernier d'une enquête préliminaire rétrospective abonde dans ce sens. Elle fait état d'un taux de succès de 58% de résolution de problèmes d'alcoolisme chez les patients. De quoi changer la donne. En effet, ce mercredi, l'agence du médicament (l'Afssaps) a entrouvert la porte au Baclofène, qui ne dispose d'aucune autorisation pour traiter la maladie alcoolique, en concédant que ce médicament apporte « des bénéfices cliniques à certains patients ». Bernard Delorme, responsable de l'information des patients et du public à l'Afssaps, revient pour France-Soir sur ce volte-face
F-S. Pourquoi avoir attendu autant de temps pour autoriser le Baclofène dans la lutte contre l'alcoolisme alors même que de nombreuses études faisaient état de résultats positifs ?
Bernard Delorme. Il faut tout remettre dans son contexte qui est un peu particulier dans le cas présent. Le Baclofène est un médicament autorisé depuis de nombreuses années dans le traitement de contractures musculaires. Mais avant son autorisation sur le marché, il s'est écoulé de nombreuses années car il a fallu l'étudier sur les animaux puis sur les hommes et enfin certifier sa conformité. C'est un cycle d'une dizaine d'années. Comme dans le cas du Baclofène, le médicament était déjà sur le marché, la procédure pour l'autoriser dans un autre traitement que celui initial a été moindre. Mais elle ne peut pas se faire non plus en un jour. Il faut vérifier les données d'efficacité dans l'alcoolo-dépendance, puis les données de sécurité et

mardi 1 mai 2012

Que ce bouquet de muguet vous apporte à toutes et à tous BONHEUR et BIEN-ÊTRE .Jean Paul

samedi 7 avril 2012

Lettre à la Famille


Lettres du Dr FOUQUET
Dr Pierre FOUQUET
Un des pionniers du traitement des "Malades Alcooliques".
Président Fondateur de la Société Française d'alcoologie
Il définit le concept actuel d'alcoologie en 1967 et a conduit en 1978
à la création de la société Française d'Alcoologie (et aujourd'hui
d'Addictologie).
BUT DE CETTE LETTRE
Je viens ici répondre dans la mesure du possible à vos légitimes préoccupations. Il est très utile en effet que je vous tienne parfaitement informé, car vous sentez bien que votre rôle demain sera très important. Je vous demanderai, en lisant cette lettre, de tenir compte de son caractère impersonnel. Écrite pour toutes les familles de malades, elle ne saurait tenir compte du cas particulier qui se pose à vous. Vous ne trouverez donc ici que des considérations d’ordre général sur la maladie si particulière et si méconnue dont votre parent est atteint. De même, je ne pourrai vous suggérer qu’une ligne de conduite globale. En aucune façon, cette lettre ne peut se substituer à une conversation plus approfondie entre vous et moi.
LA "PETITE GUERRE" CHEZ VOUS
Quelle est donc cette maladie qui a si profondément détérioré la vie de votre malade et celle de sa famille ? Depuis des mois, sinon des années, vous êtes le témoin douloureux d’un fait

mardi 20 mars 2012

LE DENI


DU DENI FREUDIEN A L’APSYCHOGNOSIE
De FOUQUET

 Myriam KOZLOWSKI, psychologue


* Etat psychopathologique lié à une surconsommation régulière d'alcool, présentant au premier plan une perte d'introspection et une diminution notable de la qualité des relations sociales, associées à des troubles de la mémoire et de la vigilance.

Décrit dans les années 1960 par Fouquet, l'apsychognosie désigne avant tout un appauvrissement du sens critique, et surtout auto-critique, suivant la consommation régulière d'alcool. Cette absence d'introspection se traduit par la non reconnaissance par le patient, de l'état morbide, intellectuel et relationnel, dans lequel l'ont plongé des années de consommation excessive.

Selon Fouquet, le début de l'alcoolisation ne présente pas cet état, l'alcoolique ressentant cette alcoolisation comme honteuse. Au fur et à mesure de l'habituation, et de manière à protéger son estime de soi, l'alcoolique tente de se réguler et estime sa consommation normale. Les difficultés liées à l'intoxication chronique, en plus de la glisse progressive des repères personnels permettant de juger la consommation comme excessive, amènent l'alcoolique à ne plus reconnaître son propre état, ses difficultés relationnelles, sa baisse globale des fonctions intellectuelles et cognitives.

Le déni a été décrit, à l’origine, par FREUD pour désigner un mode de défense dans les psychoses et les perversions.

Le terme de « déni », au sens psychanalytique, concerne un refus de reconnaître la réalité d’une perspective traumatisante qui, si elle se rapporte au « complexe de castration » ne se résume pas exclusivement à lui (« je sais bien, mais quand même »).
Rappelons la différence avec la dénégation, mécanisme de défense du champ névrotique (« j’ai rêvé d’une femme, mais ce n’était pas ma mère »…) qui relève du refoulement.
Le déni représente un système d’opérations défensives se rattachant au clivage maintenant hors du champ de la conscience, des perceptions, pensées sentiments contradictoires.
Le déni peut, somme toute, concerner autant la réalité externe que la réalité interne et celle donc du fonctionnement psychique ; ainsi, la clinique de la maladie alcoolique montre généralement que le refoulement manque à ces patients qui utilisent le déni, mécanisme psychique plus coûteux et qui convoque le clivage, comme corollaire dans le fonctionnement psychique.


LE CONCEPT DU DENI CHEZ LE MALADE ALCOOLIQUE

mercredi 7 mars 2012

Traitement de l'Abstinence


Quels médicaments pour lutter contre l’alcool ?



Des traitements pas suffisamment efficaces
Le traitement de la dépendance repose sur une psychothérapie, une modification des liens environnementaux et sociaux et des médicaments. Actuellement les objectifs consistent à atteindre idéalement une abstinence totale et à vie sinon, le retour à une consommation contrôlée. Malheureusement un faible nombre de patients est en recherche de traitement.
Les médicaments sont peu nombreux et d’une efficacité indéniable mais globalement modeste. Après traitement, seulement un tiers des patients reste abstinent à un an et 10 à 20% au bout de 4 ans. Les médicaments agissent au niveau du cerveau en compensant certaines perturbations induites par l'alcool. L’acamprosate(Aotal) et la naltrexone(Revia) refrènent l'envie de boire et sont une aide au maintien de l'abstinence. Enfin, le disulfirame(Esperal) agit sur le principe de dissuasion. La consommation d’alcool provoque des réactions désagréables.
De façon générale, l’addiction à l’alcool est une maladie chronique et hautement récidivante qui nécessite un suivi à vie par un addictologue ou un psychologue.
L’alcoolisme s’accompagne souvent de troubles neuropsychiatriques tels que l’anxiété, la dépression, des troubles de l’humeur ou de la personnalité (15 à 30 % des cas pour la dépression et l’anxiété) . Cette association crée une difficulté majeure pour traiter les patients et constitue un mauvais pronostic de réponse au traitement. D’où l’importance de coordonner les soins entre addictologie et psychiatrie.
Un traitement médicamenteux peut-il suffire à guérir la dépendance ?
Le traitement de la dépendance alcoolique n’est pas obligatoirement médicamenteux mais quand il est prescrit, il doit être associé à des changements environnementaux et sociaux.

Quels sont les médicaments aujourd’hui disponibles ?

vendredi 2 mars 2012

Détention d'un éthylotest

JORF n°0052 du 1 mars 2012 page 3935 texte n° 12

Décret n° 2012-284 du 28 février 2012 relatif à la possession obligatoire d'un éthylotest par le conducteur d'un véhicule terrestre à moteur

Publics concernés : conducteurs de véhicule terrestre à moteur.

Objet : obligation de détention d'un éthylotest pour tout conducteur de véhicule terrestre à moteur.(  à l'exclusion d'un cyclomoteur)

Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le 1er juillet 2012. Le défaut de possession d'un éthylotest sera sanctionné à partir du 1er novembre 2012. (
En cas d'absence d'éthylotest à bord lors d'un contrôle, le contrevenant s'expose à une amende de 11 € )

Notice : le décret oblige tout conducteur d'un véhicule à posséder un éthylotest non usagé, disponible immédiatement. L'éthylotest doit satisfaire aux conditions de validité, notamment sa date de péremption, prévues par le fabricant. Le conducteur d'un véhicule équipé par un professionnel agréé ou par construction d'un dispositif d'antidémarrage par éthylotest électronique ainsi que le conducteur d'un autocar équipé d'un tel dispositif est réputé en règle.(http://www.legifrance.gouv.fr).

dimanche 19 février 2012

"Le Mal Etre"


Notre époque fabrique du mal-être
Peur du chômage, de l’échec, de l’exclusion, des attentats, du sida et même, peur d’avoir peur… Nos angoisses ont aujourd’hui plusieurs visages, paradoxe d’une société qui ne s’est jamais autant souciée du bien-être. Le sociologue Vincent de Gaulejac   - Professeur de sociologie et directeur d’un laboratoire d’étude des changements sociaux à l’université Paris-VII-.nous livre ses réflexions. Isabelle Taubes
Plus anxieux qu'ailleurs
Objectivement, notre époque est bien moins terrible que d’autres, relativement récentes, notamment les années 30-40, où nous étions pris en tenaille entre le nazisme et le stalinisme. Aucune autre ne s’est autant souciée du bien-être et du bonheur des individus. Face au risque du chômage, de la maladie, nous disposons de couvertures sociales. Certes, le sida assombrit l’horizon de la sexualité, mais il n’est en rien comparable à la peste ! Pourtant, globalement, nous sommes, en France, beaucoup plus anxieux que d’autres peuples qui n’ont pas aussi facilement que nous accès aux soins médicaux et aux institutions d’aide…

lundi 6 février 2012

Petit Rappel !!!


Dépendance à l’alcool : symptômes & solutions
Plus de cinq millions de personnes en France souffrent d’une dépendance à l’alcool. Lorsque l’alcool devient une addiction, le sevrage est un combat de chaque instant. Cette démarche nécessite un accompagnement médical, psychologique et familial sur le long terme.
Quels sont les symptômes de la dépendance ?
Substance psychoactive, l'alcool peut entraîner une véritable addiction. On parle d’alcoolisme ou de dépendance à l'alcool quand la personne ne contrôle plus sa consommation d'alcool.

L’alcoolisme est une maladie chronique, qui s’installe insidieusement. Certains signes permettent toutefois de reconnaître la dépendance à l'alcool :
• la personne boit dès le matin
• elle boit seule et parfois en cachette
• les boissons qu’elle consomme sont presque toujours les mêmes
• elle supporte de mieux en mieux l'alcool et a besoin d’une quantité d’alcool de plus en plus importante
• la consommation d’alcool devient l’activité la plus importante de sa journée (les autres activités et obligations deviennent secondaires)
• la personne n’arrive pas à arrêter, même si elle le désire .
En cas de sevrage, la personne est en état de manque (tremblements, accélération cardiaque, sueurs, hallucinations et crises convulsives).

Quelles sont les solutions pour s’en sortir ?
Chaque personne dépendante à l'alcool a un parcours différent. C’est pourquoi il n’y a pas de solution toute faite pour venir à bout de l'alcoolisme. La première étape indispensable est la prise de conscience par la personne de son état de dépendance. En effet, c’est la personne elle-même et non son entourage qui doit décider d’entreprendre le sevrage. Dans tous les cas, le sevrage doit être accompagné. L'arrêt total de la consommation d'alcool s’effectue sous contrôle médical, soit en consultation (cure ambulatoire) soit à l'hôpital (cure hospitalière).
Le suivi médical a pour but de compenser les effets du manque par une hydratation suffisante, l’apport de vitamines et, éventuellement, de médicaments sédatifs.
L’écoute et le soutien psychologique par un médecin généraliste, un psychiatre ou un psychologue, sont une part essentielle de la prise en charge. Le soutien de l’entourage est également très important, même si les proches se sentent souvent démunis face à ce problème.

mardi 10 janvier 2012

Alcool : pas mes enfants !


Interrogés, les parents d'ados sont formels: les jeunes boivent plus qu'avant. Sauf leurs enfants...  
Inquiets. Les parents se disent en effet "inquiets", à 83%, de la consommation d'alcool des ados en France. C'est, en tout cas, ce qui ressort d'un sondage le l'Institut Opinion Way auprès de plus de 500 parents d'ados scolarisés, pour le compte de l'association Apel. Les filles en particulier semblent concernées: les trois quarts des parents interrogés estiment qu'elles boivent plus qu'à leur époque à eux, contre 60% "seulement" pour les garçons. 
Toutefois, quand il s'agit de comparer la consommation d'alcool avec leur enfant à eux, et pas avec les ados "en général", l'appréciation change considérablement.... Seuls 14% des parents ayant au moins un enfant de 12 ans estiment en effet que les ados boivent davantage qu'à leur (vieille) époque. 58% pensent qu'ils boivent autant et 27% déclarent même qu'ils boivent moins qu'eux-mêmes au même âge... En d'autres termes, les ados picolent plus, sauf le mien... Phénomène de déni ou confiance justifiée? 
Peut-être devraient-ils lire le livre de Marina Carrère d'Encausse, qui n'est pas seulement médecin et présentatrice du Magazine de la Santé sur France 5, avec Michel Cymès à ses côtés. Elle est également mère de trois ados. A ce titre, elle a recueilli de nombreux témoignages de jeunes, de parents mais aussi de spécialistes et, notamment, de l'alcoologue Philippe Batel, chef de service à l'hôpital Beaujon de Clichy (93). Son livre, Alcool: quand les jeunes trinquent (chez Anne carrière), fait un point tout à fait complet sur la question. Un ouvrage clair, pédagogique, à mettre entre toutes les mains. 
Contrairement à une idée répandue, la France n'est pas un pays de poivrots: la consommation d'alcool a chuté de façon spectaculaire ces vingt dernières années. Contrairement à une autre idée reçue, elle ne touche pas d'abord les pauvres ou les moins favorisés: chez les ados et les préados, jeunes en apprentissage mis à part, ceux qui s'enivrent le plus sont des enfants de cadres "vivant dans les familles apparemment sans problèmes", constate Marina Carrère d'Encausse. 
En outre, le phénomène de baisse générale de la consommation n'est pas uniforme. Chez les jeunes, et plus encore chez les très jeunes (13-14 ans) au contraire, les abus en tous genres augmentent dans des proportions alarmantes. Ainsi 70% des enfants de 13 ans ont déjà bu de l'alcool. A 11 ans, ils sont encore 60% à avoir déjà essayé. Plus inquiétant encore, les 6% de 11 ans ou moins qui ont déjà été ivres au moins une fois dans leur (courte) vie. 
De même, chez les adolescents de 16 ans, c'est la consommation "régulière" (plus de 10 fois par mois) qui s'accroit le plus, pas la consommation occasionnelle ou exceptionnelle. Enfin, les niveaux qui augmentent le plus concernent les jeunes femmes: chez les 18/25 ans, l'ivresse au cours de l'année est passée de 20 à 34% en 5 ans (2005-2010) à peine! Un phénomène qui semble, pour une part au moins, imputable au "binge drinking", et qui consiste à boire le plus d'alcool possible le plus vite possible. 

Le caractère sociabilisant et désinhibant de l'alcool

Comment expliquer une telle évolution? Parmi les facteurs d'explications, le Dr Carrère d'Encausse

dimanche 1 janvier 2012

Bonne et Heureuse Année 2012

A vous et à tous ceux qui vous sont chers,la section de Lannion-Tréguier vous souhaite une BONNE & HEUREUSE ANNEE 2012

jeudi 8 décembre 2011

La franchement les bras m'en tombe !


ALCOOL : « vodka soaked tampons », la nouvelle ivresse de certains jeunes

L’ingestion par voie anale ou vaginale d’alcool est le nouveau procédé inventé par certains jeunes pour parvenir à l’ivresse plus rapidement. Après le binge-drinking, l’alcoolorexie et même le eyeballing*, une nouvelle « tendance britannique », certains jeunes ont eu l’idée saugrenue d’imbiber des tampons périodiques de vodka puis de se les introduire dans l’anus, court-circuitant ainsi les barrières du tractus gastro-intestinal. Ivresse assurée et coma éthylique dans de nombreux cas…
Car le procédé « vodka soaked (imbiber) tampons » permet, avec une économie d’alcool, d’alimenter ainsi directement le système sanguin, par l’intermédiaire des membranes non protégés

dimanche 4 décembre 2011

TOUS RESPONSABLES

A l'approche des fêtes de fin d'année soyons tous responables.Celui qui conduit,c’est celui qui ne boit pas!


vendredi 2 décembre 2011

Alcool et Sexe: sujet tabou?



Quel est vraiment l'effet de l'alcool sur la sexualité ?


Boire un petit coup, c'est agréable ? Certes, mais pour les relations sexuelles, l'alcool est-il une aide utile ou un piège à éviter ? Nous avons pu nous entretenir avec le Dr Gonzague de Larocque, médecin sexologue et alcoologue (Paris), pour prendre en compte la réalité médicale et sortir des idées reçues au sujet de l'alcool et des relations sexuelles.
Un petit peu d'alcool a-t-il un effet sur la sexualité ? Et si oui, lequel ?
Dr de Larocque : Un peu d'alcool semble améliorer l'érection chez l'homme, retarder l'éjaculation. Mais ce n'est pas tout à fait exact. Il s'agit en partie d'une impression. En effet, si le ralentissement de l'éjaculation est réel sous l'effet de l'alcool et a été étudié scientifiquement, il n'en est pas de même pour l'érection.
L'effet d'un peu d'alcool sur l'érection est uniquement un effet d'attente. Si un homme pense avoir bu de l'alcool, son érection est de meilleure qualité, qu'il s'agisse vraiment d'alcool ou qu'il s'agisse d'une boisson que l'on a fait passer pour de l'alcool. En revanche, s'il croit boire une boisson non alcoolisée, son érection ne varie pas… même si en fait il s'agit d'alcool qu'on lui a caché.
Et pour les femmes, quel est l'effet de l'alcool sur les relations sexuelles ?
Dr de Larocque : Chez elles, l'effet de l'alcool est étonnant. À petites doses, il semble

jeudi 24 novembre 2011

La prévention de l'alcoolisme dès l'âge tendre


La prévention de l'alcoolisme dès l'âge tendre
Par Marielle Court - le 18/11/2011
Pour être efficaces, les campagnes de prévention doivent commencer dès l'entrée à l'école primaire, estiment des chercheurs français.
Plus on consomme de l'alcool jeune, plus grands sont les risques ultérieurs de dépendance. «Une prévention précoce est donc souhaitable, par exemple dès l'âge de l'entrée à l'école primaire», ont conclu dix chercheurs et cliniciens français dans une étude publiée à l'issue de la journée scientifique de l'Ireb (Institut de recherche scientifique sur les boissons).
Au plan épidémiologique, les études sur la population générale montrent non seulement une relation claire entre précocité des premières consommations d'alcool et dépendance. Elles révèlent aussi des risques accrus d'ivresse régulière et de consommation d'autres substances telles que le tabac et le cannabis. «Ceci est particulièrement important puisque l'âge moyen déclaré des premières consommation d'alcool baisse en moyenne d'un mois par an depuis les années 2000», rappelle l'étude. Il est passé de 12,5 à 11,2 ans pour les garçons et de 12,8 à 11,7 ans pour les filles. Pour autant, les constats actuels montrent que l'âge de la première ivresse n'a pas changé - 14,1 et 14,3 ans.
Les jeunes en danger repérables tôt

vendredi 18 novembre 2011

Les risques de l'alcoolisme au féminin

        
Qu'elles consomment dans un climat de honte, de solitude ou de clandestinité, pour faire la fête ou pour oublier un chagrin, que se soit sur une toile cirée ou dans les meilleurs restaurants, les femmes ont pris la funeste habitude de trop boire"

     Or, l'alcool n'a toujours pas droit de cité chez les femmes!


« Pour peu que l’on prenne le temps de les écouter, les femmes dépendantes de l’alcool avouent une anxiété latente, une pénible sensation d‘échec, et cette peur constante de ne pas être à la hauteur. Elles ont peur des enfants, peur des parents, peur du mari, peur de la solitude, peur du travail, peur du chômage et peur des dimanches ...

                                                         « Peur d ‘avoir peur ! »

 Les trois caractéristiques de l’alcoolisme au féminin restent la honte, la solitude et la clandestinité.

 Condamnées par la société.

 92% de ces femmes boivent en cachette.

 46% de ces mêmes femmes refusent d’en parler.

 65% des femmes malades de l’alcool sont également dépressives.

 46% accusent une dépendance au tabac et aux médicaments.

Beaucoup d’entre elles sont donc à la fois dépendantes de l’alcool, du tabac et des médicaments..

Si autrefois la Gervaise de Zola rassurait toutes celles qui ne lui ressemblaient pas, nous assistons aujourd’hui à une recrudescence de l’alcoolisme dit « mondain » ou « d‘affaires » . Hélas, que l’on boive du champagne, du whisky ou de la bière , les cirrhoses du foie et les atteintes neurologiques restent les mêmes . Dans l’esprit des autres, des gens bien, le jugement reste trop souvent implacable :

L’alcoolisme demeure une maladie honteuse, voire un vice ...

Le jour où les femmes réussiront à aborder leur vrai problème sans se sentir obligées de masquer leur détresse derrière une dépression nerveuse ou un vague mal de vivre , la maladie alcoolique deviendra une maladie à part entière , une maladie qui se soigne .

mercredi 2 novembre 2011

Nouveau mode d'alcoolisation?


L'alcoolorexie : manger moins pour être ivre plus vite
Par Pauline Fréour - le 21/10/2011
Une part non négligeable des jeunes femmes se priveraient de manger avant de sortir pour éviter de grossir et augmenter les effets de l'alcool. Un comportement qui n'est pas sans risques à long terme.
On connaissait l'anorexie, et le binge drinking (consommation d'une grande quantité d'alcool en très peu de temps). A ces comportements inquiétants en progression chez les jeunes viendrait s'ajouter «l'alcoolorexie», selon une étude réalisée par l'école du travail social de l'Université du Missouri. Le principe : se priver de manger avant une soirée arrosée pour limiter les calories ingérées, ressentir l'effet d'ivresse dès les premiers verres et dépenser moins d'argent en boissons.
Ce comportement pourrait concerner jusqu'à 16% des jeunes adultes, si l'on s'appuie sur un sondage en ligne réalisé auprès d'un millier d'étudiants en psychologie par l'équipe de Victoria Osborne, professeur en santé publique à l'Université du Missouri. Les femmes étaient trois fois plus nombreuses à faire part de ce comportement que les hommes, selon ces travaux présentés à plusieurs conférences mais non encore publiés.
Altération cérébrale à long terme

vendredi 28 octobre 2011

Alzheimer


Alzheimer : alcool et tabac facteurs aggravants

Mise à jour : 16/10/2011 –F.S

De nombreux travaux scientifiques indiquent que la maladie d'Alzheimer est favorisée par le mode de vie.
Et si la maladie d'Alzheimer était essentiellement une conséquence du mode de vie ? Pendant longtemps, les causes de cette grave dégénérescence cérébrale semblaient à la fois mystérieuses et teintées d'une vague coloration génétique. Ces dernières années, des travaux concordants de plus en plus denses indiquent que cette affection dramatique serait aussi liée à notre mode de vie. Et il apparaît que les facteurs qui affectent le cœur, notamment ceux responsables de lésions coronariennes, altèrent aussi le fonctionnement du cerveau avec l'âge. Si l'origine de la maladie d'Alzheimer n'est pas précisément connue, certains paramètres la favorisent, à l'évidence. Mercredi dernier, lors de la réunion annuelle de l'Académie américaine de neurologie à Chicago, une enquête mettant en évidence le fait que cette démence fréquente frappe plus précocement les gros fumeurs et les buveurs invétérés, a été présentée. Une autre étude dévoilée lors de cette conférence soutient que les personnes ayant une hypercholestérolémie dans leur quarantième année, ont un risque accru aussi d'en souffrir plus tard. Un troisième travail publié le 26 mars affirme, lui, qu'avoir un gros ventre en milieu de vie est également associé à plus de risque plus élevé.

FORUM des associations 2014

Rendez vous à la salle des Ursulines le samedi 6 septembre


L'alcool, cet ennemi destructeur

La drogue qui fait peur, c'est toujours celle de l'étranger. On s'inquiète du cannabis ou de l'héroïne, on oublie les ravages que peut faire l'alcool. Pour les jeunes de tous milieux, c'est de la défonce à pas cher. L’alcoolisme n’est pas une maladie solitaire. Notre société tolère mal l’alcoolémie de la femme. Il en résulte un sentiment de culpabilité très fort qui amène l’isolement ou l’exclusion de la femme dans son milieu familial social et professionnel. Quand une personne sombre, c’est tout l’entourage qui plonge avec elle.

Bonjour, nous sommes le

«La seule limite à notre épanouissement de demain sera nos doutes d’aujourd’hui.»

(Franklin ROOSEVELT)