hospitalisation dûe à l'alcool

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vendredi 28 octobre 2011

Alzheimer


Alzheimer : alcool et tabac facteurs aggravants

Mise à jour : 16/10/2011 –F.S

De nombreux travaux scientifiques indiquent que la maladie d'Alzheimer est favorisée par le mode de vie.
Et si la maladie d'Alzheimer était essentiellement une conséquence du mode de vie ? Pendant longtemps, les causes de cette grave dégénérescence cérébrale semblaient à la fois mystérieuses et teintées d'une vague coloration génétique. Ces dernières années, des travaux concordants de plus en plus denses indiquent que cette affection dramatique serait aussi liée à notre mode de vie. Et il apparaît que les facteurs qui affectent le cœur, notamment ceux responsables de lésions coronariennes, altèrent aussi le fonctionnement du cerveau avec l'âge. Si l'origine de la maladie d'Alzheimer n'est pas précisément connue, certains paramètres la favorisent, à l'évidence. Mercredi dernier, lors de la réunion annuelle de l'Académie américaine de neurologie à Chicago, une enquête mettant en évidence le fait que cette démence fréquente frappe plus précocement les gros fumeurs et les buveurs invétérés, a été présentée. Une autre étude dévoilée lors de cette conférence soutient que les personnes ayant une hypercholestérolémie dans leur quarantième année, ont un risque accru aussi d'en souffrir plus tard. Un troisième travail publié le 26 mars affirme, lui, qu'avoir un gros ventre en milieu de vie est également associé à plus de risque plus élevé.
Des chercheurs du Mount Sinaï Hospital de Miami Beach (États-Unis) se sont penchés sur 938 personnes de plus de 60 ans chez qui venait d'être diagnostiquée une probable maladie d'Alzheimer. Ils ont ensuite interrogé la famille (conjoint, enfants) pour évaluer la consommation de tabac et d'alcool au cours de la vie. Ils ont ainsi pu observer que les buveurs réguliers (au moins trois verres par jour) souffraient d'une maladie d'Alzheimer en moyenne 4,8 ans plus tôt que ceux qui ne buvaient pas ou peu. De même les gros fumeurs (plus d'un paquet de cigarettes par jour) étaient atteints de la maladie 2,3 ans plus tôt que les non-fumeurs. Pour ceux qui avaient un des gènes de prédisposition identifié (apolipoprotéine 4), la maladie commençait 3 ans avant les autres. Quant à ceux à la fois, fumeurs, buveurs, et porteurs du gène de prédisposition, ils développaient la maladie 8,5 ans plus tôt que ceux qui échappaient à ces trois facteurs de risque. Les 17 personnes qui étaient dans le premier cas de figure ont été atteintes d'Alzheimer à 68,5 ans, contre 77 ans pour les seconds. Pour les auteurs, il est très important de retarder le plus tard possible le début de la maladie. « Il a été montré que si l'on était capable de retarder le début d'Alzheimer de 5 ans, on diviserait par deux le nombre de patients qui en sont affectés, expliquait le professeur Ranjan Duara, principal auteur de l'étude. Cela, du fait du risque de décéder d'autre chose avant de tomber malade.
Comme pour le diabète
La seconde enquête présentée lors de cette conférence s'est penchée sur 9 752 hommes et femmes qui ont bénéficié d'un bilan de santé entre 1964 et 1973, à l'âge de 40-45 ans et ont ensuite été suivis jusqu'en 1994. Entre 1994 et 2007, 504 personnes de ce groupe ont été frappées par la maladie d'Alzheimer et 162 d'une démence dite vasculaire. Les résultats montrent que ceux ayant eu en milieu de vie, le taux le plus élevé de cholestérol ont 50 % de risque en plus d'être atteint en vieillissant de la maladie d'Alzheimer par rapport à ceux ayant le taux le plus faible. Le même type d'étude publiée cette fois dans la revue Neurology le 9 avril dernier a abouti à la même conclusion à propos du diabète. Ce travail mené en Suède sur un principe similaire a mis en évidence le fait qu'à l'âge mûr, le fait d'avoir une glycémie trop élevée augmente là encore de 50 % le risque de développer un Alzheimer ultérieurement.
Enfin, le 26 mars dernier, toujours dans la revue Neurology, des scientifiques américains expliquaient avoir mesuré le tour de taille de plus de 6 000 Américains dans les années 1970. Quelque 36 ans plus tard, il apparaît que ceux qui sont obèses et ont un gros ventre ont 3,6 fois plus de risque d'Alzheimer que ceux qui sont minces ; ceux en surpoids et avec un gros ventre ont 2,3 fois plus de risque. L'obésité sans gros ventre augmente le risque de manière moins importante. Des recherches antérieures avaient déjà mis en évidence un risque accru chez les hypertendus et un effet bénéfique du traitement. Les mécanismes par lesquels ces facteurs favorisent Alzheimer ne sont pas très clairs. «Dans cette maladie, il y a la conjonction de lésions au niveau de la microcirculation du cerveau et des dépôts de plaques amyloïdes, explique le professeur Françoise Forette (directrice de la Fondation nationale de gérontologie). En agissant sur les facteurs de risque vasculaire, c'est-à-dire en arrêtant le tabac, en traitant l'hypertension, le cholestérol, le diabète, en pratiquant de l'exercice physique, on retardera à l'évidence l'apparition de la maladie.»

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