hospitalisation dûe à l'alcool

hospitalisation dûe à l'alcool

vendredi 16 septembre 2011

Combattre l'alcoolisme

Combattre l’alcoolisme : la thérapie la plus efficace c’est le groupe d’entraide.
ALCOOL. L'alcoolisme est une maladie dont on ne guérit pas. Mais pour mieux la vivre, il convient de s'arrêter de boire non pas ponctuellement mais sur une longue durée. Le groupe d'entraide offre une chance de maintenir l'abstinence.
Quand on envisage un sevrage, le mieux est de prendre contact avec un centre d'alcoologie, un "Centre de soins d'accompagnement et de prévention en Addictologie" (CSAPA), ou avec une association d'entraide. En tout cas cesser d'essayer d'arrêter de boire tout seul dans son coin : c'est un effort très pénible et, le plus souvent, voué, répétitivement, à l'échec.
Le soutien médical permet un sevrage, hospitalisé ou ambulatoire c'est à voir pour chaque cas, dans de bonnes conditions de sécurité. L'état général est traité, l'angoisse calmée, la dépression éventuelle aperçue.
Le sevrage n'est pas une cure en soi

lundi 12 septembre 2011

FORUMS DES ASSOCIATIONS

Merci à toutes et à tous de votre participation aux forums des associations de Lannion,Trégastel,Bégard.Jean-Paul







jeudi 8 septembre 2011

Forum des Associations de Bégard et Tregastel

Le forum des Associations de la ville de Bégard et Tregastel se déroulera le samedi 10 septembre 2011 de 14h à 18h.
La section Lannion-Tréguier d'Alcool Assistance la Croix d'Or vous invite à venir à son stand pour parler de l'addiction à l'alcool.
    Bégard à la M.J.C - Tregastel Salle omnisports.

mardi 23 août 2011

Forum des Associations de LANNION

Comme chaque année le Forum des Associations se tiendra au Complexe des Ursulines le samedi 3 septembre 2011 de 9h à 18h.La section Lannion-Tréguier d'Alcool Assistance la Croix d'Or vous invite à venir à son stand pour parler de l'addiction à l'alcool. Venez nombreux, nous ne jugeons pas le malade alcoolique.

dimanche 14 août 2011

Les drogues et l'adolescent

Les gros dégâts des drogues chez l’adolescent
Qu’il s’agisse de cocaïne, de tabac, d’alcool ou de toute autre assuétude, les dangers sont encore plus grands. A 12 ans, le cerveau de l’enfant n’a en effet pas terminé son développement. Le lobe frontal n’est fonctionnel qu’à 24 ans.
A douze ans, le cerveau de l’adolescent n’est qu’à mi-chemin de son développement. C’est pourquoi, à cet âge, les dégâts des drogues s’avèrent particulièrement lourds de conséquence.
Manifestement passionné par cette problématique, le Dr Jacques Jungers, gynécologue, mais avant tout père de trois adolescents, donne des conférences très attendues sur ce thème, dont il a bien voulu nous entretenir.
Que sait-on au juste du cerveau des adolescents ?

mercredi 10 août 2011

Dépendance

Un essai clinique pour évaluer le baclofène contre l'alcoolisme
PARIS - Un essai clinique pour évaluer l'utilisation du baclofène contre l'alcoolisme devrait démarrer en France en décembre ou janvier prochains et ses résultats sont attendus en 2013, a annoncé son coordinateur, le Pr Philippe Jaury.
Le baclofène est un médicament ancien, initialement prescrit en neurologie, mais de plus en plus utilisé hors AMM (autorisation de mise sur le marché) dans le traitement de la dépendance à l'alcool.
Sa popularité a explosé en 2008 avec la publication du livre Le dernier verre d'Olivier Ameisen. Ce cardiologue, devenu alcoolique, y racontait son auto-expérimentation de ce médicament et comment, pris à de très fortes doses, il avait supprimé son envie de boire.
Mais les sociétés savantes et associations intervenant dans le champ de l'alcoolisme (Fédération française d'addictologie, Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie...) réclament une évaluation scientifique de cette molécule dans le traitement de la dépendance à l'alcool.
Attendu depuis longtemps
Le lancement d'un essai clinique était évoqué depuis longtemps, mais achoppait jusqu'ici sur le financement, s'agissant d'une molécule déjà ancienne et passée dans le domaine public.
L'essai piloté par le Pr Jaury est un Programme hospitalier de recherche clinique (PHRC), financé par des fonds publics. Le budget précis sera connu en septembre, a indiqué le Pr Jaury à l'AFP. «Je pense qu'on pourra commencer en décembre ou en janvier», a-t-il estimé.
L'étude doit durer un an et ses résultats sont attendus en 2013.
Il s'agira d'un essai «randomisé» en double-aveugle : les participants seront tirés au sort pour déterminer s'ils recevront soit la molécule soit un placebo (produit sans principe actif).
«C'est une étude pragmatique, c'est-à-dire dans la vraie vie», a indiqué le Pr Jaury, médecin libéral et professeur de médecine générale à Paris-Descartes. Elle devrait être conduite en ambulatoire auprès de 300 patients répartis sur huit centres en France.
«Notre hypothèse est que le placebo marche à 20% et que le baclofène marche entre 40 et 50%», a déclaré le Pr Jaury.«Le critère de jugement ne sera pas obligatoirement l'abstinence», a-t-il expliqué. «Il y a aussi la consommation dite normale selon les normes de l'OMS», a-t-il ajouté.

http://www.drogues-et-baclofene.com/index.php?page=dependance

mardi 12 juillet 2011

Bonnes Vacances

La section de Lannion-Treguier vous souhaite à toutes et à tous de BONNES VACANCES.

mercredi 15 juin 2011

Le poids du passé...


Le poids du passé...

 Bilan de l’année écoulée, mais aussi bilan des années passées…
Lorsqu’on a erré durant un temps plus ou moins long dans les méandres de l’alcool, lorsqu’on s’y est égaré, il est parfois bien difficile de se pardonner… Le pardon aux autres, ça peut se négocier, mais le pardon à soi-même!… Accepter ses erreurs et ses errances, les reconnaître comme telles et cesser de les enrubanner de mensonges, affronter son passé avec la même sérénité que celle qu’on affiche au présent… Ne pas, ne plus se dérober! Ouvrir les yeux, enfin, et les garder ouverts!
Certaines personnes mourront sans jamais avoir osé se pencher sur leur passé. Elles auront vécu une partie de leur vie en occultant l’autre… Comme si la honte de ces années noires avait définitivement entaché l’image qu’elles avaient d’elles mêmes.
«On se débarrasse de son passé en l’aimant»...Vaste programme! « Comment pourrais-je me pardonner ce que j’ai fait subir à ma famille et surtout à mes enfants? » murmurait une femme lors de nos réunions du lundi… Comment peut-on d’ailleurs regarder en face ceux qu’on a tant fait souffrir? Comment redevenir crédible à leurs yeux? Comment regagner cette dignité perdue, cette confiance saccagée? Comment arriver à aimer ce passé dont on a honte et qu’on voudrait tant pouvoir gommer? Rien ne presse, on a le temps… Le temps de mourir et le temps de renaître! C’est pourtant là tout le secret d’une vraie réhabilitation. Quiconque se reconstruit doit d’abord s’attaquer aux ruines. Ne jamais se voiler la face, telle l’autruche qui, pour ne pas voir le danger, enfouit sa tête dans le sable…
J’ai souvent, lors de mes conférences, comparé le passé au rétroviseur d’une voiture. On conduit en regardant la route, certes, mais le rétroviseur nous renseigne sur le danger qui peut venir derrière nous… Les mêmes erreurs ne doivent surtout pas se reproduire… Tomber à nouveau? Oui, mais plus jamais dans la même ornière!
Le passé fait partie de notre tissu humain au même titre que le présent et l’avenir... Quant au pardon, il reste « l’ultime revanche »… Comme le dit si bien G. Bessière, « ceux qui pardonnent sont les guérisseurs de l’humanité »… ou encore: « les êtres blessés qui pardonnent transforment leur propre blessure »… Tant il est vrai que le pardon nous allège, et que la rancune nous gangrène.
Il est grand temps, à l’automne de nos vies, d’apprendre à aimer ce passé maudit qui nous plombe les ailes. Non pour le glorifier, non pour l’enjoliver, mais pour enfin l'assumer, juste avant d’entamer le lent travail du pardon...
L.C.

lundi 30 mai 2011

Témoignage de Bruno sur la rechute


La rechute, la ré alcoolisation, le pas de travers, quel terme est à employer lorsque qu’un alcoolo dépendant devenu abstinent replonge dans l’alcool.
Pour ma part j’emploierais le terme de rechute.
Mais pourquoi se remettre à consommer quand l’on connaît les conséquences que cela engendre et les efforts qu’il va falloir fournir pour se délivrer de cette dépendance ?
La fatigue, les désaccords avec son conjoint tant sur un plan professionnel que dans la vie privée m’ont vite amené à la dépression.
De ce fait je me suis renfermé sur moi-même en ressassant en boucle tout le négatif, pourquoi parler des problèmes que je subissais aux personnes concernées puisqu’elles n’en tenaient pas compte.
J’ai donc repris un puis deux et trois petits verres, et stupéfaction le troisième n’a pas appelé le quatrième et là je me sentais mieux.

vendredi 20 mai 2011

Les Médicaments & l'alcool

LES MEDICAMENTS ET L'ALCOOL


La prise de médicaments contre-indique formellement la consommation d'alcool.
Pour évaluer en toute objectivité l'efficacité et le besoin d'un traitement psychiatrique associé aux éventuels traitements de l'alcool, l’abstinence est impérative.
Toute médication, pendant et après sevrage doit  impérativement être suivi par un personnel qualifié (médecin, alcoologue, infirmier...) Automédication et excès d’alcool mettent votre corps en danger et c’est un pas assuré vers les urgences.

Les interactions entre médicaments et alcool

La majorité des médicaments sont inactivés au niveau du foie.
L'alcool est pour sa part transformé en acétaldéhyde toxique (L'acétaldéhyde est le produit de base d'oxydation de l'éthanol, qui est continue pour être oxydé à l'acide acétique. Dans l'organisme, l'oxydation de l'alcool à l'acétaldéhyde est située dans le foie en présence des enzymes d'alcool déhydrogénase). Son accumulation provoque l'effet antabuse. (Effet de certains médicaments survenant lors de l'ingestion de boissons alcoolisées alors que le sujet est soumis à un traitement incluant ces médicaments.
- L'effet antabuse se manifeste par la survenue de bouffées vasomotrices du visage (flushs) avec accélération du rythme cardiaque et parfois, baisse de la tension artérielle, larmoiement, nausées et vomissements...
)
C’est le cas avec les céphalosporines (catégorie d'antibiotiques), le métronidazole (Le métronidazole est un antibiotique et antiparasitaire appartenant aux nitroimidazoles. Il inhibe la synthèse des acides nucléiques et est utilisé pour le traitement des infections liées à des bactéries...) est un antibiotique (Les antibiotiques (du grec anti : contre, et bios : la vie) sont des substances chimiques qui ont une action spécifique avec un pouvoir destructeur sur les micro-organismes. Elles sont dépourvues de toxicité...) et antiparasitaire appartenant aux nitroimidazoles) et avec les sulfamides hypoglycémiants (Médicaments qui obligent le pancréas à fabriquer davantage d'insuline, en particulier lorsque la glycémie s'élève, ce qui permet un meilleur stockage du glucose dans le foie et les muscles après les repas et une meilleure utilisation du sucre par les cellules) .

lundi 9 mai 2011

Réunion Mensuelle

Vendredi 13 mai 2011 à 20h30
Centre culturel Jean Savidan
22300 Lannion.

vendredi 6 mai 2011

Hebdomadaire le Trégor du 5 mai 2011

Le Trégor-5mai 2011                                                                                   Kanton Landreger
À l'affiche

« L'alcool chez les jeunes pose problème »
L'association Alcool assistance tire la sonnette d'alarme.L'alcoolisme chez les jeunes serait en forte progression ces dernières années.


L'association Alcool assistance tire la sonnette d'alarme. Selon son secrétaire, Jean-Pierre Soyer, la surconsommation d'alcool chez les jeunes du canton commence à poser problème.
Après les tags sur la statue d'Ernest Renan, c’est autour de la salle omnisports d'être l'objet de dégradations. Un mineur et un jeune majeur fortement alcoolisés se sont amusés à jeter des cloisons de plâtres et cannettes de bières sur le revêtement de la salle. Quelques jours plus tard, ayant appris qu'ils avaient été filmés par des caméras de surveillance, les deux compères se sont rendus à la mairie, avant de se livrer à la gendarmerie.
Cadavres de bouteilles
L'histoire peut paraître anecdotique. Pourtant elle est symptomatique d'une dérive où l'alcool joue le premier rôle. Pendant les vacances scolaires et lendemains des week-ends, il n'est pas rare de voir maints lieux publics jonchés de cadavres de bouteilles. Ces vestiges des soirées alcoolisées mettent en relief le problème plus grave, selon l'association Alcool assistance, de la surconsommation d'alcool chez les jeunes. << Il y a un an les noms des personnes que l'on suivait sur Tréguier tenaient sur une feuille A4. Aujourd'hui, le fichier fait 4 pages », s'alarme le secrétaire Jean-Pierre Soyer.

dimanche 1 mai 2011

Porte Bonheur

                                               Que ce bouquet de muguet vous apporte à toutes et à tous BONHEUR et BIEN-ÊTRE dans l'abstinence.Jean Paul

mardi 12 avril 2011

Boire et déboires

L’alcool semble faire partie de notre quotidien et de notre héritage culturel. Mais il ne s’agit pas d’un produit ordinaire. Son usage modéré par plaisir ne doit pas faire oublier ses conséquences en cas de conduites à risques. Directement ou indirectement 50 000 décès sont imputables à cette drogue dont 16 000 par cancer. De plus, 5 millions de personnes auraient des difficultés médicales, psychologiques et/ou sociales en rapport à l'alcool.

A peine absorbé, l'alcool passe directement dans le sang et touche ainsi les principaux organes vitaux : cœur, estomac et appareil digestif, foie et cerveau. Le foie prend en charge l'essentiel de l'élimination de l'alcool en en transformant plus de 90 %. Le reste est éliminé par les poumons, les reins et la peau. Mais le foie a une capacité limitée à éliminer l'alcool dans le sang, capacité variable selon les personnes, leur sexe, leur poids et leur âge.

Le cerveau et le système nerveux en première ligne

Sur le cerveau, l'alcool agit immédiatement au niveau des centres de contrôle supérieurs, des noyaux gris centraux et de la substance grise supérieure. Ces différents sièges cérébraux correspondent aux centres de la cognition, de l'humeur et de l'anxiété. Raison pour laquelle l'alcool, dans un premier temps, procure à son consommateur des effets désinhibiteurs, anxiolytiques, antidépresseurs, anesthésiques et euphorisants. Consommé en excès, l'alcool est un poison rapide qui peut entraîner coma éthylique et psychose alcoolique, responsables parfois de décès très précoces (dès l'adolescence). Le système neuro-musculaire peut aussi être touché, provoquant tremblements, perte de mémoire, affaiblissement des réflexes, rétrécissement du champ visuel… Enfin, abus et chronicité entraînent la dépendance alcoolique et souvent des troubles psychiques associés : anxiété, dépression, insomnie, suicide…

dimanche 3 avril 2011

Réunion Mensuelle

Vendredi 08 Avril 2011 à 20h30
Centre Culturel Jean Savidan
22300 Lannion

mardi 29 mars 2011

L'alcool au Féminin


L'ALCOOL AU FEMININ : UN PHENOMENE BIEN PLUS REPANDU QU'ON NE VEUT LE CROIRE...




Les risques de l'alcoolisme au féminin

Si les femmes ne boivent pas toujours pour les mêmes raisons que les hommes, elles sont exposées à des risques accrus de dépendance et de complications. Cette vulnérabilité impose-t-elle une vigilance particulière ? Zoom sur un problème méconnu.

Pendant longtemps l'alcoolisme a gardé l'image d'une maladie essentiellement masculine. Il est vrai que les hommes sont plus enclins à l'abus d'alcool et qu'ils l'extériorisent aussi plus facilement, notamment dans des conduites de groupe. Cependant, on s'aperçoit aujourd'hui que les femmes sont non seulement loin d'être épargnées par l'alcoolisme, mais aussi qu'elles sont particulièrement sensibles à la toxicité de l'alcool.

Un problème qui concerne aussi les femmes

En 1999, une personne sur quatre venues consulter dans les centres d'alcoologie gérés par l'Association nationale de prévention de l'alcoolisme (ANPA) était une femme. Une étude réalisée un jour donné sur les patients hospitalisés indique une fréquence des problèmes liés à l'alcool trois fois plus élevée chez l'homme que chez la femme (18,2 % contre 6,5 %)1. Cependant, dans la tranche d'âge des 15-25 ans, l'écart entre hommes et femmes s'estompe (11,7 % contre 10,0 %). Enfin, des projections épidémiologiques ont permis d'évaluer à 19 % chez l'homme et 13 % chez la femme la mortalité prématurée (avant 65 ans) liée à l'alcool en France2.

Plus d'abstinence parmi les femmes


Dans le cadre d'une étude menée à la demande de la Direction générale de la santé (DGS), 1 300 généralistes bretons ont recueilli des informations auprès de leurs patients. Les résultats confirment le comportement plus sobre des femmes. Un patient sur quatre déclare boire de l'alcool tous les jours. Parmi ceux-ci, presque quatre fois plus d'hommes que de femmes (41 % contre 12 %). Parmi les buveurs, la moitié des hommes et les trois-quarts des femmes déclarent ne pas boire plus d'un ou deux verres par jour.

Mais un questionnaire de dépistage indique que 26 % des hommes et 6 % des femmes pourraient avoir des difficultés avec l'alcool. Ces pourcentages sont supérieurs à ceux notés en France dans le dernier baromètre santé (13 % des hommes et 4 % des femmes). De plus, si l'on tient compte des normes retenues par l'Institut National de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) pour définir un seuil de consommation à risque (plus de deux verres par jour chez les femmes et plus de trois verres chez les hommes), les proportions s'inversent, car se sont 20 % des femmes et 16 % des hommes qui sont buveurs excessifs.

Des raisons affectives

Les raisons qui conduisent à l'abus d'alcool sont bien différentes selon le sexe. "Les femmes boivent plus souvent pour combler un vide affectif, surmonter des difficultés personnelles, observe le Dr Isabelle Sokolow, médecin alcoologue au centre hospitalier de Saint-Cloud. On peut dire qu'elles boivent pour oublier. Elles sont moins concernées par l'entraînement social qui incite souvent les hommes à consommer de manière excessive".

samedi 5 mars 2011

Réunion Mensuelle

Vendredi 11 Mars 2011 à 20h30
Centre Jean Savidan
22300 Lannion

mardi 1 mars 2011

« Drogue du viol»


Soupçons de viols et gueules de bois

Alcoolisation excessive, drogue « du viol »... les filles pensant avoir été victimes d'agressions sexuelles après une soirée arrosée sont nombreuses et les enquêtes difficiles. / Photo : Marc Ollivier

De plus en plus nombreuses, des jeunes femmes se réveillent la mémoire effacée, après une soirée trop arrosée. Elles craignent d'avoir été abusées. Pour la police, c'est souvent une enquête impossible.
« Elles déposent plainte pour viol, désemparées par l'amnésie qui les prive du souvenir de leur nuit. Elles sont persuadées d'avoir été droguées. » Depuis trois ans environ, Rodolphe Lebeaupin, qui dirige la brigade des moeurs à la Sûreté de Nantes, est confronté à ce problème plusieurs fois par mois. À Rennes, le nombre de viols et d'agressions sexuelles a augmenté de 47 % au premier trimestre 2010.
Scénario type ? Après une nuit festive, une jeune fille se réveille dans le lit d'un homme ou dans le sien, sans savoir comment elle est arrivée là. Parfois, elle trouve un préservatif dans la pièce. « On retrouve aussi des filles dans un hall, à moitié déshabillées. Quand ce n'est pas le videur d'une discothèque qui les découvre dans les toilettes. »
Ont-elles vraiment dit « non » ?
Agression ? « Drogue du viol » ? Faut-il conseiller aux étudiantes en virée de surveiller leur verre comme du lait sur le feu ? Sourire gêné de l'enquêteur nantais : « C'est compliqué parce que le GHB reste peu de temps dans l'organisme.  Le GHB, acide gamma-hydrox butyrique, est un psychotrope qui, comme l'alcool, provoque une désinhibition. Il entraîne aussi un état hypnotique et des troubles de mémoire.On trouve le GHB  en liquide, en poudre, en capsules ou en granulés à dissoudre dans l’eau. Dissout  dans un verre de boisson alcoolisée, il n’a ni odeur ni saveur (à peine un léger goût salé et savonneux). 

Surtout, à chaque fois, les victimes ont bu. Beaucoup », ajoute le policier. Le vrai problème, c'est l'alcoolisation des filles. Anne-Sophie Coutin accueille ces patientes déboussolées aux urgences gynécologiques du CHU de Nantes : « Elles assurent d'abord qu'elles n'ont presque rien pris, puis avouent huit shooters(petits verres) de vodka...>>
Comme les victimes - conscientes - de viol, elles sont souvent très traumatisées. « Mais le plus dur est de ne pas savoir ce qui s'est passé. Elles pensent qu'elles n'ont pas formellement accepté un rapport sexuel, mais ne savent pas si elles s'y sont opposées. Ni même, parfois, s'il a seulement eu lieu. »
Un problème de santé publique
Que leur est-il arrivé ? « C'est la perte de contrôle qu'elles ne supportent pas, l'image de déchéance qui leur est renvoyée. Ce n'est pas la peur du sida ou d'une grossesse>>
 L'ivresse est rarement perçue comme une conduite à risque. Ce comportement, qui prend des proportions inquiétantes, touche tous les milieux sociaux. La brigade des mœurs est face à une mission impossible. Comment enquêter lorsque la victime ne se souvient de rien ? Rodolphe Lebeaupin : « Il nous faut reconstituer le fil de sa nuit, retrouver des témoins, les gens qu'elle a croisés. »
Le présumé violeur, s'il est identifié, peut se retrouver en garde à vue. À sa grande surprise, s'il a sincèrement pensé que sa partenaire était consentante. Parfois, c'est plus compliqué. « Ces jeunes filles sont des proies faciles pour les prédateurs sexuels qui les ciblent et, plus largement, pour toute personne mal intentionnée », commente un officier de police rennais.
La question du consentement est essentielle. Le Code pénal définit le viol comme une pénétration sexuelle commise par violence, contrainte, menace ou surprise. L'auteur est plus sévèrement condamné lorsque la victime est vulnérable, souffrant d'une déficience physique ou psychique, comme peut l'être quelqu'un en état d'ivresse.
Gueules de bois et soupçons de viols : on est face à un vrai « problème de santé publique », constatent médecins et policiers, bien démunis.
Agnès CLERMONT et Samuel NOHRA.

lundi 14 février 2011

Rapport O.M.S Alarmant !

Près de 4% des décès mondiaux sont liés à l'alcool. Chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans, ce taux grimpe jusqu'à 9%.
11 février 2011 | Genève
En étant responsable de 4% des décès dans la monde, l’alcool serait plus meurtrier que le Sida, le paludisme ou la tuberculose. Ce constat émane d’une enquête réalisée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur la consommation excessive d’alcool. Deux tendances se dessinent : La situation serait particulièrement préoccupante chez les jeunes. Et la proportion de décès imputables à l’alcool serait en forte augmentation en Afrique et en Asie.
On définit l’usage nocif de l’alcool comme une consommation excessive au point qu’elle entraîne des dommages pour la santé et souvent également des conséquences sociales indésirables.
Dans son « rapport international de situation sur l’alcool et la santé », l’OMS a décortiqué les accidents, cancers, traumatismes, cirrhoses du foie, maladies cardiovasculaires et autres incidents fatals. La conclusion est sans appel
 : L’organisation estime que la consommation excessive d’alcool est la cause de 2,5 millions de décès chaque année dans le monde. Ce chiffre représente près de 4% du total des décès, mais les jeunes générations sont particulièrement exposées : Chez les 15-29 ans, on dénombre 320 000 morts, soit 9% de cette tranche d’âge. L’OMS s’inquiète tout particulièrement de nouvelles pratiques comme le « binge drinking » Cette pratique consiste à s’enivrer massivement et le plus rapidement, souvent pendant le week-end ou lors de fêtes. Le moyen pour y arriver est simple : boire un maximum d’alcool en un minimum de temps.
Cette recherche de sensations fortes peut avoir de graves conséquences : traumatismes, trouble respiratoire, comas,…

Certes, des mesures ont été prises par certains Etats membres de l’OMS pour réduire le nombre de drames causés par l’alcool (notamment en réduisant les points de vente et en augmentant l’âge légal donnant accès à son achat), mais l’organisation basée à Genève estime que les actions entreprises sont encore trop modestes et insuffisamment relayées. L’OMS déplore ainsi que « 
trop de pays n’ont mis en place que des programmes de prévention et des politiques de faible portée ». En 2005 chez les plus de 15 ans, et à l’échelle de la planète, la consommation d’alcool était en moyenne de 6,13 litres par personne et par an.
Ø  Beaucoup de pays n’ont mis en place que des programmes de prévention et des politiques de faible portée.

mercredi 9 février 2011

La maladie alcoolique chez la femme au foyer


Durant de longues années, j'ai vécu en ermite oubliant presque tout ce qui m'entourait, ne vivant que pour moi, et encore, mais vivant sûrement pour et avec l'alcool.

Ma vie de malade alcoolique ne fut pas pire que celle de beaucoup d'entre nous. Si  ce n'est le fait que notre foyer n'avait plus de responsable,que tout était à la dérive,mon mari étant comme moi touché par cette maladie.
 Injustice et inégalité en ce qui concerne les critiques formulées par notre société dans sa grande majorité. Si celle-ci tolère, tant qu'il ne la gêne pas trop, le malade masculin, il en est tout autrement pour la femme.
 La réprobation sociale s'exerce lourdement sur la femme alcoolique, elle déchoit plus que l'homme quand elle boit. Cette profonde désapprobation éveille en elle de forts sentiments de honte, elle va essayer de dissimuler le fait qu'elle boive.
 La femme alcoolique est une malade qui vit en souffrance, mais sa maladie n'inspire pas la pitié mais plutôt le mépris de ceux qui l'entourent. Elle perd la confiance de ces proches, elle boit souvent seule, trouve des ruses pour boire en cachette.
Aux moments d'euphorie viendront s'ajouter des moments de cafard qui peuvent déclencher d'autres troubles.
Cela commence un jour où tout est noir autour de soi. Peut-être comme moi dans un hôpital : je vois la porte de ma chambre s'ouvrir et une dame que je ne connais pas me rend visite, un petit bouquet de mimosa dans les mains. Elle s'assied près de moi et me parle un bon moment me disant qu'elle connaît des personnes qui, comme moi, sont devenues des malades alcooliques et qu'ils s'en sont sortis grâce à un mouvement  de buveurs guéris : La Croix d'Or. Elle me dit aussi d'envoyer mon mari avec moi car c'est un mouvement familial.

dimanche 6 février 2011

Réunion Mensuelle

Vendredi 11 Février 2011 à 20h30
Centre Jean Savidan
22300 Lannion

mardi 1 février 2011

Réunios Femmes & Entourage

Les prochaines réunions Femmes et Entourage se tiendront le Vendredi 25 Février 2011 au 12 rue de Brest à Saint Brieuc à 20h30.

Nicole MEAR et Jacqueline TOQUE comptent sur notre présence pour cette soirée.

Pour le transport n'hésitez pas à nous appeler sur le 02.96.91.44.56.Nous organiserons un covoiturage.Amitiés Jean Paul.

FORUM des associations 2014

Rendez vous à la salle des Ursulines le samedi 6 septembre


L'alcool, cet ennemi destructeur

La drogue qui fait peur, c'est toujours celle de l'étranger. On s'inquiète du cannabis ou de l'héroïne, on oublie les ravages que peut faire l'alcool. Pour les jeunes de tous milieux, c'est de la défonce à pas cher. L’alcoolisme n’est pas une maladie solitaire. Notre société tolère mal l’alcoolémie de la femme. Il en résulte un sentiment de culpabilité très fort qui amène l’isolement ou l’exclusion de la femme dans son milieu familial social et professionnel. Quand une personne sombre, c’est tout l’entourage qui plonge avec elle.

Bonjour, nous sommes le

«La seule limite à notre épanouissement de demain sera nos doutes d’aujourd’hui.»

(Franklin ROOSEVELT)