L'alcoolisme passif fait
des ravages
Tout comme le tabac, l’alcoolisme peut être passif et nuire à
la santé de l’entourage des alcooliques.
Ses effets sont divers et variés, et au delà sa propre santé,
c’est celle d’autrui qui est mise en danger, que ce soit le nouveau-né ou une
victime de la route.
L’alcool nocif pour soi Quand le foie donne des signes de
fragilité, toute consommation d’alcool est mauvaise, que ce soit un verre de
vin ou un apéritif... avec des incidences sur le cerveau, les nerfs et même des
risques importants de cancers.
De nombreux risques liés à l’alcoolisme passif Le plus grand
danger de l’alcoolisme passif concerne les nouveau-nés avec le syndrome
d’alcoolisation fœtale (SAF), quand la mère était elle-même consommatrice
d’alcool durant sa grossesse. Les conséquences à la naissance sont des
anomalies de la face et du crâne, un poids inférieur à la normale et parfois
des malformations cardiaques. Viennent souvent s’ajouter des troubles du
langage et du comportement à l’âge adulte, avec des difficultés
d’apprentissage.
L’alcool n’étant pas filtré par le placenta, le fœtus a une
alcoolémie identique à celle de sa mère. Pis encore, dans le liquide
amniotique, le taux d’alcool peut être jusqu’à 10 fois supérieures à celui
contenu dans le sang de la mère. Et si l’alcool contenu dans un verre est
souvent quantité négligeable pour un adulte, il n’en est que décuplé en
proportion pour un embryon de quelques grammes : 7 000 enfants sont
concernés chaque année.
L’alcool est la 1re cause d’handicap et de retard mental chez
l’enfant. Le zéro alcool pour les femmes enceintes est une règle dont il ne
faut pas déroger.
Les deuxièmes victimes de l’alcool sont les proches des
alcooliques. Ceux-ci font souvent preuve de violence verbale et physique... Parallèlement,
40% des accidents de la route sont liés à l’état d’ivresse.
Autant de vies directement gâchées par les protagonistes, mais
également pour l’entourage et les familles.
Écrit par Julien Konczaty