hospitalisation dûe à l'alcool

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mercredi 5 janvier 2011

Mécanisme de la dépendance à l'alcool


Mécanisme de la dépendance à l'alcool
THP = Tétra Hydro Papaveroline Papa étant la racine de Pavot et oui nous sommes devenus des toxicos car en étant dépendant on fabrique cette fameuse substance. Une fois que le mécanisme est enclenché et bien l'organisme réclame cette fabrication afin d'éviter les sensations de manque somme toutes très désagréables et la seule façon de s'en procurer c'est de la fabriquer mais nécessite pour la l'absorption d'alcool. La THP reste dans l'organisme pendant 3 mois, c'est pour ça que l'on parle de THP circulante mais elle décroit au fil des jours et devient de moins en moins active pour réclamer sa dose d'alcool. Une des façon de compenser est de fabriquer des endorphines et c'est pour ça que l'on conseille de se faire plaisir car de cette manière cela compense. Donc tant que la THP circule, les appels à boire de l'alcool par "chimie" interne sont importants, c'est pour cette raison qu'il y a autant de rechutes dans les 3 mois. Quand on arrive au bout de ces 3 mois, il n'y a plus de THP et la seule chose qui reste à faire c'est de ne pas réalimenter ne serait ce que par un verre car sinon et bien c'est reparti et l'usine re-fabrique à nouveau et l'organisme réclame sa dose. C'est également ce phénomène qui explique le fait que lors des rechutes très vite on se retrouve à la consommation à laquelle on s'était arrêté car en étant devenu dépendant on ne remet jamais le compteur à zéro puisque dès qu'on consomme de l'alcool on fabrique de la THP

La rencontre initiatique

La première rencontre avec le toxique est rarement volontaire et le plus souvent fortuite en apparence. Il s’ensuit lors de cette rencontre un bénéfice immédiat qui peut être physique (sensation de bien-être, sensations physiques étonnantes ou agréables) ou psychique et qui dépend de chaque individu (satisfaction d’avoir assouvi un fantasme ou d’avoir franchi un interdit, ou d’appartenir à un groupe ou à une communauté). Il se passe de toute façon un phénomène, l’accomplissement d’un rituel initiatique qui va servir de base pour changer d’état : on n’est plus le même avant et après l’avoir fait cette rencontre, que celle-ci ait été bonne ou non.
Ø  Si on a la chance que cette première rencontre soit catastrophique, on échappe au phénomène de dépendance, jusqu’à la prochaine fois. En revanche, si on en a retiré un bénéfice, si minime soit-il, on a d’ores et déjà franchi la première étape de la dépendance.

Le plaisir

C’est le bon côté des choses : le toxique procure un plaisir qui est physique ou psychique. À ce stade-là, on peut dire que tout ce qui apporte du plaisir est source de dépendance : pas seulement les toxiques, mais aussi la nourriture, le sport, le sexe, les acquisitions, etc. Le plaisir n’entraîne l’addiction, donc la dépendance, que si un besoin s’installe, celui de l’escalade.

L’escalade

Le plaisir s’émousse, et il faut le renouveler ou en augmenter l’intensité pour retrouver cette même sensation. C’est dans l’escalade que se trouve le ferment de l’addiction, et c’est là où la frontière est bien délimitée avec les toxiques. Ceux-ci ont, du fait de l’augmentation des doses ou de la fréquence des prises, un effet pharmacologique : le toxique impose sa loi sur l’organisme. On est déjà dépendant mais on ne le sait pas encore.

La prise de conscience

On ne se rend compte qu’on est dépendant que lorsqu’on veut s’arrêter. On est dépendant du toxique qui instaure un syndrome de manque quand on veut s’arrêter : modification du caractère, activité de recherche du toxique, douleurs diverses, insomnies, etc. C’est la dépendance pharmacologique. Elle est très marquée avec les drogues dures pour lesquelles la molécule (héroïne, cocaïne, etc.) sature les récepteurs cérébraux correspondants. Dès que les récepteurs ne sont plus saturés, le cerveau alerte l’organisme grâce à ces divers moyens vus plus haut (agitation, insomnie, etc.). Il n’y a alors que deux alternatives : être en manque ou saturer à nouveau les récepteurs avec le toxique. C’est ce qui fait le drame de la dépendance aux drogues dures.
Mais cela va plus loin que le  simple  aspect pharmacologique : on est aussi dépendant psychiquement et surtout comportementalement. Ces deux phénomènes sont très caractéristiques du tabac et de l’alcool : il y a dans le geste de boire ou de fumer une gestuelle et un rituel qui en eux-mêmes apportent la quiétude avant même que le toxique ait agi. C’est pour cela qu’en ce qui concerne le tabac, on continue à délivrer le toxique (la nicotine) sous forme de patchs ou de tablettes, de façon à ce que l’on n’ait plus à lutter que sur deux fronts (psychique et comportemental) au lieu de trois. Le sevrage pharmacologique vient alors après, car en ce qui concerne le tabac, c’est le plus facile à sevrer.

L’assuétude

C’est la conséquence de la dépendance : on ne peut vivre normalement sans son toxique. On est devenu totalement esclave.

Les mâchoires du piège

Elles se referment d’autant plus vite que le toxique est puissant, que la personne est réceptive, et qu’elle est jeune.
La première prise de crack crée immédiatement la dépendance, car l’assuétude est immédiate en raison de la puissance de ce toxique sur les récepteurs cérébraux. Pour l’héroïne et la cocaïne, c’est un peu plus lent à s’installer.
Pour le tabac, c’est plus insidieux, on se fait piéger par le comportement, et c’est surtout le fait des pré-ados et ados : pour faire partie du groupe, pour ne pas être en reste, on tire sur sa première cigarette. La nicotine n’est pas assez puissante pour entraîner l’assuétude. C’est bien après que le phénomène d’assuétude se passe : c’est lorsqu’on sort le paquet pour se donner une contenance ou pour compenser un stress que l’on est  accroc  psychologiquement.

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La drogue qui fait peur, c'est toujours celle de l'étranger. On s'inquiète du cannabis ou de l'héroïne, on oublie les ravages que peut faire l'alcool. Pour les jeunes de tous milieux, c'est de la défonce à pas cher. L’alcoolisme n’est pas une maladie solitaire. Notre société tolère mal l’alcoolémie de la femme. Il en résulte un sentiment de culpabilité très fort qui amène l’isolement ou l’exclusion de la femme dans son milieu familial social et professionnel. Quand une personne sombre, c’est tout l’entourage qui plonge avec elle.

Bonjour, nous sommes le

«La seule limite à notre épanouissement de demain sera nos doutes d’aujourd’hui.»

(Franklin ROOSEVELT)