hospitalisation dûe à l'alcool

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dimanche 23 janvier 2011

La Polyconsommation


Polyconsommation : de réels risques pour la santé !

Les campagnes gouvernementales expliquant les dangers de la consommation de produits illicites ou de produits dangereux pour la santé ne cessent d’augmenter. Ce n’est pas pour rien. Le nombre de personnes dépendantes croît régulièrement, entraînant par le même coup l’augmentation des maladies et décès liés à ces substances.
La consommation d’un produit seul consiste à elle seule une mise en péril de l’organisme. Mais la Polyconsommation est de plus en plus fréquente. Explications de ce phénomène.

Polyconsommation, qu’est-ce que c’est ?
Le terme de Polyconsommation désigne le fait de consommer plusieurs produits psychoactifs, c’est-à-dire qui modifient les perceptions d’un individu et par conséquent, son attitude. La polyconsommation a lieu avec une certaine fréquence qui peut être plus ou moins néfaste pour l’organisme. Les études définissent donc la Polyconsommation comme concernant des personnes ayant consommé deux ou plusieurs substances psychoactives. On parle de polydépendance quand l’usage de plusieurs substances nécessitent une prise en charge médicale. Leur niveau de consommation est beaucoup plus élevé et est donc beaucoup plus dangereux pour leur santé. Il modifie parfois leur vie sociale à tel point qu’ils ne sont plus en mesure d’assurer leur vie de famille ou professionnelle.
Quels produits sont mis en cause ?
Les substances les plus fréquemment consommées :
-Le Cannabis   : 53%
-L’Alcool          : 40%
-L’Héroïne        : 33%
-Les Benzodiazépines : 27% (comme le Valium® par exemple.) Somnifères et tranquillisants (anxiolytiques) du système nerveux central
-La cocaïne    : 22%
Le cannabis est le produit le plus retrouvé dans le cadre de la polyconsommation. Il est généralement associé à d’autres substances. Une étude en 2000 a montré que le cannabis était consommé en s’accompagnant dans 51% des cas d’ecstasy, et pour 40% avec de l’alcool. La cocaïne et l’héroïne sont en revanche très souvent associées : 44% des individus consommant l’un de ces deux produits les associent. Ainsi, la polydépendance est différente en fonction des produits consommés. Mais la cocaïne, l’ecstasy et l’alcool associés à d’autres produits concernent 90% des personnes prises en charge médicalement. Le cannabis et les opiacés ne correspondent un suivi médical que pour 60% des consommateurs. En effet, la polydépendance au cannabis se retrouve beaucoup plus chez les jeunes individus qui ont généralement moins de problèmes avec d’autres produits (ils ne consomment que très rarement des substances telles que la cocaïne ou l’ecstasy associées au cannabis).
Qui est polyconsommateur ?
Les trois substances les plus souvent engagées dans un phénomène de polyconsommation sont l’alcool, le tabac et le cannabis. Chez les personnes entre 18 et 44 ans, une polyconsommation de 2 voire de ces 3 produits concerne 15% des individus dans cette tranche d’âge. De manière générale, la polyconsommation chez ces personnes est beaucoup plus importante chez celles ayant déjà expérimenté une drogue illicite. Le plus souvent un consommateur de cannabis l’est aussi d’alcool et de tabac. Mais la polyconsommation chez les adultes est souvent associée à des produits beaucoup plus dangereux tels que la cocaïne, l’héroïne ou des médicaments psychotropes. Chez les jeunes, c’est-à-dire les moins de 18 ans, la forte consommation de cannabis augmente la fréquence de consommation de tabac et d’alcool1 jeune sur 4 est ainsi polyconsommateur avant 18 ans. Ce comportement est d’ailleurs beaucoup plus masculin.
Les conséquences de la polyconsommation sur l’organisme
Toute substance psychoactive modifie les perceptions sensorielles de l’individu qui en consomme. D’une simple euphorie à la paranoïa, ces produits entraînent un changement de comportement certain. Le plus souvent, la consommation de ces substances se fait dans un milieu festif mais aussi à d’autres moment s de la journée. Elles finissent par perturber fortement les perceptions de l’environnement et malmène l’organisme. De nombreuses maladies ou pathologies sont liées à de tels comportements nocifs. Ainsi, en 2000, environ 45% des décès par surdose étaient imputés à une polyconsommation. Celle-ci induit une augmentation des risques de décès. En effet, leur association a des conséquences sur l’organisme qui ne sont pas encore précisément déterminées parce qu’elles dépendent des produits consommés. Mais il est certain qu’elle fragilise encore plus l’organisme qu’une consommation seule. Cela est d’autant plus dangereux que le marché clandestin des substances illicites fait circuler des substances qui peuvent être mélangées à d’autres produits parfois non déclarés…
La polyconsommation est de plus en plus fréquente en France. Elle est d’autant plus remarquable que le nombre de personnes hospitalisées à cause de plusieurs substances ne cesse d’augmenter, sans parler du nombre de décès par surdose. Le gouvernement tente donc de combattre au mieux de tels comportements afin de réduire les conséquences sanitaires sur la population.
  • Sophie (Validé par le Dr Frédéric Amarger)

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